Cybercriminalité

Historique

Un article de Cybercriminalite.

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Années 60 - Premiers débats sur la délinquance informatique sur :

• Vie privée

• Stockage de gros volumes de données

Années 70 - Apparition des ordinateurs dans le secteur économique :

• Délinquance informatique élargie aux environnements industriels et commerciaux

Années 80 :

• Apparitions des problèmes des copies illégales

• Problèmes liés à la propriété intellectuelle => intrusions de systèmes

1981 - Ian Murphy alias Captain Zero, première personne inculpée pour un crime informatique aux États-Unis :

• Intrusion dans le système informatique de AT&T (plus grand fournisseur de services téléphoniques locaux et longue distance des États-Unis)

• Modification du programme de facturation => heures creuses étendues à toute la journée

• A inspiré le film Sneakers de Phil Alden Robinson en 1992 avec : Robert Redford, Dan Aykroyd, River Phenix => une bande de hackers repentis ayant créé une société testant la sécurité des systèmes informatiques se trouvent confrontés à des agents corrompus du FBI.

1986 - Premier virus, "Brain" :

• Apparaît au Pakistan

• Infecte les ordinateurs d’IBM

1986 - Première loi contre la fraude informatique votée par le Congrès américain :

• Accès non autorisé aux ordinateurs gouvernementaux punissable par la loi

• Mise en place du Comprehensive Crime Control Act

Années 90 - France, premières affaires de cybercriminalité :

• Piratage de certaines entreprises, services administratifs et réseaux universitaires

1994 - Vladimir Levin, mathématicien russe, affaire de fraude informatique célèbre :

• A électroniquement volé 10 millions de dollars à la Citybank => intrusion dans le réseau bancaire SWIFT

1995 - Prise de conscience de la notion de "cybercrime" :

• Arrestation de Kevin Mitnick

• Recherché par le FBI pendant 7 ans => détournement d’informations confidentielles + piratage de réseaux téléphoniques

1998 - Apparition du "Cheval de Troie" :

• Accès complet aux ordinateurs infectés

• Cybercriminalité se définit alors par sa nature « automatisée et dispersée » grâce aussi à la technologie du haut débit (David S. Wall, Cybercrime, The Transformation of Crime in the Information Age, Polity Press, 2007, p. 47.)

Pour commencer, quelques informations sur l'origine de la cybercriminalité

Pour commencer, nous allons vous expliquer un peu ce qu’est réellement la cybercriminalité et comment est-elle née :

Le terme « cybercriminalité » fut évoqué pour la première fois par le G8 réuni à Lyon, ils dénoncaient pour la première fois les types de délits ayant lieux sur Internet.

À l’origine, il régnait une grande confusion. La notion de cybercriminalité était utilisée à tous nouveaux types de criminalité ayant lieux sur Internet, comme la cyberpornographie par exemple.

Comme internet est accessible dans le monde entier, il est devenu beaucoup plus facile de diffuser des contenus à l’étranger, parfois de manière complètement anonyme. Pirater les systèmes informatiques constituait aussi un nouveau crime, alors que de nombreux pays ne le considéraient pas encore comme une infraction criminelle.

Il s’agit donc d’une nouvelle forme de criminalité et délinquance qui se distingue des formes habituelles car elle se situe dans un espace virtuel appelé le cyberespace. Depuis quelques années la démocratisation de l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux ont été des facteurs de développement du cybercrime.

Définition[modifier | modifier le code]

La cybercriminalité est une notion large qui regroupe « toutes les infractions pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau. »

Il s’agit donc d’une nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, le « cyberespace ». Depuis quelques années la démocratisation de l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux ont été des facteurs de développement du cybercrime.

On peut alors aujourd’hui regrouper la cybercriminalité en trois types d’infractions :

• Les infractions spécifiques aux technologies de l’information et de la communication : parmi ces infractions, on recense les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données, les traitements non autorisés de données personnelles (comme la cession illicite des informations personnelles), les infractions aux cartes bancaires, les chiffrements non autorisés ou non déclarés ou encore les interceptions.

• Les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication : cette catégorie regroupe la pédopornographie, l’incitation au terrorisme et à la haine raciale sur internet, les atteintes aux personnes, les atteintes aux biens.

• Les infractions facilitées par les technologies de l’information et de la communication, que sont les escroqueries en ligne, le blanchiment d'argent, la contrefaçon ou toute autre violation de propriété intellectuelle.

Dispositif législatif et conventionnel de lutte[modifier | modifier le code]

Le dispositif législatif et réglementaire français[modifier | modifier le code]

En France la cybercriminalité est prise juridiquement en

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