Les nouvelles formes d'organisation du Travail en Europe
Cours : Les nouvelles formes d'organisation du Travail en Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ludivine Freville • 24 Mars 2021 • Cours • 1 178 Mots (5 Pages) • 526 Vues
Les nouvelles formes d’organisation du travail en Europe
- Présentation des auteurs
ANTOINE VALEYRE, Centre d’études de l’emploi. Il est l’auteur de L’organisation du travail et ses effets sur l’intégration professionnelle, aux éditions PUF, 2014 et des Conditions de travail des salariés dans l’Union européenne à quinze selon les formes d’organisation, en 2007. C’est un économiste auteur de nombreux autres ouvrages en lien avec le travail et l’emploi qui s’est intéressé à l’évolution du travail dans nos sociétés et aux organisations des entreprises.
EDWARD LORENZ, Université de Nice Sophia-Antipolis. Professeur d’économie à l’université de Nice (Sofia Antipolis) et membre de l’institut de recherches en Droit et en Economie, Gestion du CNRS-Université de Nice. Ses nombreuses recherches portent sur l’analyse comparative de l’organisation des entreprises, des relations de travail et des systèmes d’innovation. Il met un accent particulier sur les pays de l’Union européenne dans ses travaux. Ses travaux ont été financés par diverses organisations nationales et internationales, notamment la Direction de la recherche de la Commission européenne, la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail et le DARES du ministère du Travail, en France.
- L’objet de l’article
L’article qui nous est présenté ici fait référence aux nouvelles formes d’organisation du travail dans les pays européens. Il s’agit donc d’étudier le développement de nouvelles pratiques organisationnelles au sein des entreprises européennes.
Commençons tout d’abord par quelques définitions qui nous seront très utiles dans cette présentation.
On entend par travail, un facteur de production pour les entreprises. Il en existe 2, voire 3, et sont : le capital, le travail, et la terre dans certaines théories. Le travail consiste à produire des biens destinés à la vente ou à réaliser des services rémunérés. Par rapport à l’emploi, le travail englobe aussi un aspect beaucoup plus sociologique qu’économique en ce qu’on s’intéresse au bien-être au travail et aux conditions de tr des salariés.
On entend par emploi, tout poste occupé par un actif afin de réaliser une activité professionnelle rémunérée. L’emploi est lié à la définition de travail et inversement.
Enfin, on entend par organisation, toutes action visant à organiser, structurer ou arranger. Ainsi l’organisation du travail renvoie à l’ensemble des activités qui ont pour objectif la répartition et la coordination des tâches et des responsabilités de chaque individu en vue de la production au sein d’un atelier, d’une entreprise ou d’une grande firme multinationale.
Le taylorisme est un type d’organisation du travail : c’est une organisation scientifique du travail industriel, par l’utilisation maximale de l’outillage à disposition et la suppression des gestes inutiles.
Nous nous intéressons ici à l’évolution des diverses organisations du travail en Europe, depuis les années 1980, du fordisme au taylorisme, et vers de nouvelles évolutions.
- Quelle est la question posée à laquelle l’auteur tente d’apporter une réponse ? Quels sont les enjeux de cette question ? En quoi a-t-elle un intérêt ? Pour qui ?
La question posée est : combien de formes organisationnelles du travail existe-t-il en Europe aujourd’hui ? Et, connaissons-nous de nouvelles formes organisationnelles du travail aujourd’hui ?
L’auteur tente aussi d’apporter une réponse quant aux diverses transformations organisationnelles, aux nouveaux modèles organisationnels qui pourraient venir remplacer le traditionnel taylorisme (lien avec l’émergence de nouvelles pratiques du travail pour favoriser l’implication des salariés et améliorer les performances de l’entreprise).
Nous avons d’un côté une globalisation de l’économie qui va de ce fait favoriser l’uniformisation organisationnelle et donc généraliser le taylorisme, déjà en place, à plusieurs secteurs et à plusieurs entreprises. Mais d’un autre côté, la spécificité des systèmes socio productifs et institutionnels nationaux reste de fait un élément de diversification organisationnelle, ne permettant ni une uniformisation ni une généralisation des pratiques organisationnelles alors identiques.
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