Les jeunes en 2014

Il n’existe pas de définition universelle pour définir l’adolescence, elle change selon les sociétés et évolue avec le temps. Elle regroupe de nombreux critères sociaux tels que la classe sociale, l’âge d’arrivée à la puberté. De plus elle dépend de l’environnement social, socioprofessionnel ainsi que socioculturel de l’individu. Selon la biologie, l’adolescence est la période entre laquelle la puberté arrive et le moment ou le corps a fini de grandir. Mais on peut voir une évolution de l’âge de la puberté en effet, il passe de 16 ans au XVIIIe siècle à 12 ans aujourd’hui. De plus, la difficulté d’entrée dans le monde du travail pousse les jeunes à prolonger leurs études et ils ne sont souvent pas autonomes avant l’âge de 22-25 ans. Pour cela nous pouvons dire que l’adolescence commence entre 12-13 ans et dure jusqu’à 22-25 ans lors de l’entrée dans le monde du travail. A l’aide de l’interview de l’historienne Ludivine Bantigny par Michel Abescat sur Les jeunes en 2014, nous caractériserons les jeunes en 2014. Premièrement sur le plan de l’emploi, puis ensuite nous verrons les valeurs sociales de ces jeunes.

Au cours des années 50, l’entrée dans le monde du travail se faisait à l’âge de 14 ans. C’est seulement dans les années 60 que la scolarité des jeunes se prolonge. Depuis les années 1970, les jeunes sont la catégorie de la population la plus atteinte par le chômage du fait des crises économiques successives. Les jeunes ont une crainte de ne pas trouver de travail et poussent donc leurs études et font une entrée tardive dans le monde du travail. On parle de « l’effet Tanguy ». Par conséquent en 2014 seul 25% des salariés de moins de 25 ans bénéficient d’un Contrat à Durée Indéterminée (CDI). Ils sont voués aux stages, à l’intérim, et aux emplois précaire. C’est pour cela que, le mythe de la jeunesse régénératrice, très puissant pendant la révolution française a disparu. Ainsi, les jeunes sont vus comme une génération inquiétante qui trouble l’ordre social. Ils sont associés aux classes dangereuses, pour la société tous les jeunes sont les mêmes « jeunes de banlieue », « jeunes de cité ». Les jeunes n’arrivent pas à s’imaginer un futur marqué par le chômage. Par conséquent, les jeunes ont du mal à se sentir intégrés dans la vie politique. En effet nous pouvons observer une fracture entre les générations, les jeunes sont actuellement moins présents lors des mouvements sociaux, que durant les mouvements sociaux de Mai 68 qui était considéré comme un mouvement essentiellement juvénile.

Aujourd’hui malgré les idées perçues, les jeunes sont très socialisés grâce à l’arrivée des nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux qui leur permettent de partager, d’avoir des amis, de rester connectés avec le « monde » sans sortir. Pour les jeunes de 2014, la vie tourne autour de leur amis, un groupe au sein duquel règne une solidarité et des valeurs communes. Mais cela n’empêche pas le processus d’individualisme du fait d’une compétitivité entre les jeunes notamment a cause de la difficulté d’entrer dans le monde du travail. Les valeurs sexuelles de jeune femme changent, avec la contraception et le droit à l’avortement. Les jeunes découvrent la sexualité via la pornographie très rependue sur internet. Ceci leur présente la sexualité comme

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