Inégalités et rapports sociaux Robert Pfefferkorn

Le texte étudié actuellement est issu de la conclusion de l’ouvrage de Roland Pfefferkorn intitulé ‘’ Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classe, rapports de sexe ‘’ paru en 2007. Tout d’abord il me semble important de présenter l’auteur, Roland Pfefferkorn est un sociologue et professeur de sociologie français enseignant à l’Université de Strasbourg, ses domaines de recherches s’articulent principalement autour des inégalités sociales, notamment la sociologie des rapports sociaux de sexe et la façon dont évolue les autres rapports sociaux. Ce qui l’a ainsi mené à écrire l’ouvrage dont le texte que l’on va étudier ici provient.

Cette conclusion se divise en troisdeux parties distinctes. Dans un premier temps, l’auteur démontre l’évolution et la reconnaissance du terme de genre dans le temps mais aussi en fonction des sociétés. Il explique l’apparition notable du concept de genre en tant que rapport de classe social comme une apparition soudaine dans la fin des années 60 qui a su etre mal interprété, le concept de genre a souvent été ramené à celui de sexe ce qui est différent, l’auteur explique que le genre est plus apte à expliquer le rapport social entre le groupe des hommes et celui des femmes. Il démontre aussi la lenteur à laquelle k’étudel’étude du concept de genre s’est developpédéveloppé en France comparé aux autres pays, il illustre ses propos en expliquant « En Allemagne, on comptait déjà 60 postes universitaires dans le domaine du genre dès 1992 contre sept postes fléchés sur ce thème en 2006 dans les universités françaises ». Il À la suite de cette étude et plusieurs exemples, l’auteur en tire 4 interrogations qui lui semble important à soulever :

- la question de l’articulation des différents rapports sociaux

- le fait que les différents rapports sociaux peuvent s’exprimer sous plusieurs formes

- le ressenti de cette représentation via les hommes et femmes concernés

- la localisation dans l’espace et le temps de ces rapports qui influence sur l’intensité des inégalités

Dans sa seconde partie, Roland Pfefferkorn démontre l’articulation des rapports sociaux qui s’avère etre le rouage essentiel des rapports sociaux de genre. Cependant il explique aussi avoir voulu étudier les statistiques de croisement entre le genre et les classes sociales mais il a été heurté par le manque d’informations réelles en France et à l’international. Grace aux statistiques qu’il a pu trouver on observe que les clichés récurrents comme celui sur le fait que les filles ont plus de chance d’avoir de meilleures notes que les garçons à l’école sont faux mais que cala dépend de la classe sociale. De part d’autres exemples il explique ainsi que les rapports de sexe ne peuvent convenir seuls aux études de la société, la prise en compte des rapports de classe est nécessaire et complémentaire. Il développe aussi le fait que l’ethnie joue un rôle majeur dans les discriminations de la société visant principalement les femmes d’origines maghrébines. Ces inégalités se remarquent d’autant plus aux Etats-Unis ou en Angleterre qui basent leurs statistiques sur l’ethnie en plus du sexe et des classes excluant ainsi certains idividus

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