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Fiche de lecture, Camille Peugny, Le mirage des sociétés moyennes

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Par   •  1 Octobre 2017  •  Fiche de lecture  •  836 Mots (4 Pages)  •  1 472 Vues

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Fiche de Lecture 2

CAMILLE PEUGNY

« Le mirage des sociétés moyennes »

   « Le mirage des sociétés moyennes » est un ouvrage écrit par Camille PEUGNY et publié en 2013 par Seuil. Camille P. est un sociologue français né en 1981, il est connu pour ses travaux sur la mobilité, la reproduction sociale, mais il traite plus généralement de la stratification sociale et des inégalités sociales en France et en Europe. Il est actuellement maître de conférence à l'université de Paris VIII.

   Son ouvrage « Le mirage des sociétés moyennes » traite de la moyennisation de la société apparut après la guerre et de l'évolution de la mobilité sociale amorcée par les trente glorieuses.

Camille PEUGNY soulève la question de savoir si la reproduction sociale nous prédestine dès la naissance à suivre le même parcours que nos parents, dû au fait de leur appartenance sociale (ex : 7 enfants de cadres exerceront une profession de cadre, a contrario 7 enfants d'ouvriers resteront dans des professions ouvrières), ou si nous jouissons encore d'une certaine mobilité sociale. Son raisonnement nous amène a nous demander si les classes sociales sont amenées à disparaître.

  Peugny cite 3 grands sociologues, le premier étant Nisbet, l'un des premiers sociologue à prononcer la fin des classes sociales. Pour lui même si le concept de classe sociale est utile à l'analyse historique, il est inopérant pour les sociétés occidentales des années 1950, le niveau de vie des classes populaires ayant augmentés, leur comportements de classe se déstructure (habitudes de consommation différentes ) dû à la diminution des inégalités économiques. Tout ceci démontre l'inadaptation du système de classe sociale décrit par Marx.


Ce sera Henri MENDRAS qui introduit le concept de « l’émiettement social » c'est à dire que les barrières entre les classes deviennent plus « fines » permettant ainsi une mobilité sociale que PEUGNY nuance : elle n'a pas durer pendant la totalité des trente glorieuses mais s'est arrêté en 1970 et la trajectoire de ces changements de classes étaient de faible amplitude, par exemple qu'un paysan puisse accéder à un poste de cadre n'aurait pas été possible ou rare. Il différencie 3 grandes classes au début du 20eme siècle ; la bourgeoisie, la classe ouvrière et la paysannerie. Avec la montée de l'industrialisme, cette dernière à commencer à disparaître, le nombre de paysan diminuant à grande vitesse ; on voit arriver la fin de la culture paysanne.

Théorie de la moyennisation : Pour Peugny la définition de classe moyenne reste complexe à déterminer voir indéfinissable. La séparation en deux classes de Marx (Capitalisme tout puissant et prolétariat exploité) est incomplète selon lui dans le sens ou certains individus n'appartiennent à aucune des deux classes sociales. L'analyse de Simmel quant à elle définit la classe moyenne comme étant nécessaire dans le processus de changement social (accès à une autre classe social), ce serait une « classe transitoire ».

Peugny nous parle ensuite de la diminution de la reproduction sociale après la fin de la guerre, c'est un processus indispensable à la mobilité sociale. Elle a profité aux premiers nés du baby boom et à été porté par deux dynamiques :

        - La massification scolaire (augmentation de la fréquentation des écoles) dû à la             démocratisation scolaire (= l'école pour tous).

  • La forte croissance du salariat moyen et supérieur qui lui a été porté par la tertiarisation de l'économie qui se traduit par le bouleversement de la structure sociale. On entre de plus en plus dans une société méritocratique et plus juste qu'auparavant.

La mobilité sociale n'a cessé de progresser depuis le début des trente glorieuses jusqu'en 1970. Le destin des enfants de la classe populaire est plus clair, l'effacement ou plutôt la diminution de l'étanchéité des frontières entre les classes sociales leur permet d'avoir une plus grande chance de pouvoir accéder à une classe « supérieure » à celle à laquelle ils étaient prédestinés.

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