Anaïs Collet « De la banlieue au faubourg la construction symbolique d'un quartier désirable » 2015
Fiche de lecture : Anaïs Collet « De la banlieue au faubourg la construction symbolique d'un quartier désirable » 2015. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean-Michel Yvonnet • 2 Janvier 2020 • Fiche de lecture • 747 Mots (3 Pages) • 1 012 Vues
Fiche de lecture : Anaïs Collet « De la banlieue au faubourg la construction symbolique d'un quartier désirable » 2015
Introduction :
Le texte étudié aujourd’hui est « De la banlieue au faubourg la construction symbolique d'un quartier désirable » écrit par Anaïs Collet et publié en 2015 dans « Rester bourgeois. Les quartiers populaires, nouveaux chantiers de la distinction ». Anaïs Collet est un sociologue maitre de conférences à l’université de Strasbourg. Elle est notamment spécialisée dans les phénomènes de gentrification d’anciens quartiers populaires.
L’auteur aborde ici pour thème le phénomène de gentrification et plus précisément la façon qu’on d’évoluer le gentrifieurs dans leur nouvel environnement au travers de leur perception des lieux mais également au travers du langage qu’ils utilisent afin de parler de leurs nouvelles conditions de vie.
Anaïs Collet nous pose ainsi la question suivante ; Dans quelles mesure la gentrification d’une ville est-elle autant une source d’influence pour les gentrifieurs que pour la ville sujette à cette gentrification ?
L’auteur est une spécialiste de la gentrification et de ses effets. C’est dans cette optique qu’elle a effectué ses recherches.
Logique argumentative :
L’auteur commence en décrivant la perception qu’ont les gentrifieurs, venu s’installer de Paris à Montreuil, de leur nouvel environnement. Elle met ainsi en avant le processus d’adaptation que peuvent avoir des personnes qui migrant d’une grande ville telle que Paris, vers une ville d’importance plus faible comme Montreuil. L’auteur nous dit qu’ils doivent modifier leur perception de leur nouvel environnement (Par exemple au niveau de l’architecture) afin de pouvoir se sentir chez eux. Ce processus d’adaptation se fait ressentir notamment au niveau du langage qu’ils utilisent pour décrit les lieux, puisqu’ils passent du terme de « banlieue » à « petite municipalité » ou encore de « province » et « campagne ». Le changement d’environnement se fait également par l’appropriation de la culture et l’histoire des lieux. Il est ainsi fait mention de Lino Ventura, de jacques Brel, de l’inventeur du container ou encore par l’intermédiaire d’archive des lieux d’avant ou d’après la Seconde Guerre mondiale (photos, dessins ou écrits). Les gentrifieurs offre avec leur présence offrent une valorisation des lieux par leur patrimoine culturel par exemple. Ils mettent ainsi en avant le mode de vie proche de celui qu’ils pouvaient avoir à Paris « des bars, des restaurants, le cinéma, des lieux culturels et la proximité de la capitale »
Au travers du journal créé par les gentrifieurs il est possible de se rendre compte que ce dernier véhicule une forme de domination culturel de la part des gentrifieurs. Par leur patrimoine culturel les gentifieurs s’approprie ainsi peu à peu les lieux, en invitant des personnalités ils essayent ainsi de modifier l’image de la ville, afin quelle corresponde à l’image qu’ils veulent qu’elle ait. La municipalité de Montreuil essaye également de refaire l’image de la ville en effaçant son passer ouvrier et communiste. Pour ce faire
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