Utilisation des statistiques comme outil analytique et comme tremplin publicitaire

On peut faire dire ce que l'on veut aux statistiques

En effet, une grande proportion des entreprises, tant privées, publiques que gouvernementales, utilisent d'une façons ou d'une autre les statistiques comme outil d'analyse mais aussi comme tremplin promotionnel.

Aujourd'hui, 27 novembre, est une journée où sont divulgués les résultats communément appelés "BBM" pour les radiodiffuseurs québécois. Plusieurs statistiques concernant différentes thématiques leurs sont envoyées : en lien avec les émissions, le moment de la journée, les animateurs, etc. Prenons en exemple mon frère qui est animateur de radio à Québec. Les résultats "BBM" indiquent en premier lieu une légère diminution de sa cote d'écoute durant son émission, passant de 35 000 auditeurs à l'heure à 32 000, donc une diminution de près de 10 %. Par contre, le nombre d'auditeurs de 27 à 38 ans, qui est son public cible, est en hausse d'environs 10 %. Malgré le fait que les chiffres illustrent qu'il capte moins d'auditeurs lorsqu'on constate les chiffres globaux, il a su faire augmenter la cote de son public cible. Son employeur peut utiliser cette dernière statistique, qui représente concrètement une augmentation de 10 % pour les auditeurs âgés entre 27 et 38 ans, afin de faire valoir son animateur ou encore, afin de prouver que la station est appréciée, populaire, ou encore, des plus pertinente. Il pourra omettre de présenter la statistique qui présente une diminution. Comme quoi nous pouvons dire ce que l'on veut aux statistiques.

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