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Une Science Qui dérange

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Par   •  27 Novembre 2014  •  893 Mots (4 Pages)  •  2 664 Vues

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Résumé du texte :

Une science qui dérange

Dans ce texte, l’auteur démontre que la sociologie met avant des vérités sur le monde social, et que certaines de ces vérités n’ont pas intérêt à être mise en avant pour certaines catégories de personne touchée par l’enquête. Il définit la sociologie comme étant une discipline très dispersée dans le sens statistique du terme, et cela à différents points de vue, ce qui explique qu’elle donne une apparence d’une discipline divisée, plus proche de la philosophie des autres sciences (elle est plus proche car la sociologie est sortie de la préhistoire à l’âge des grandes théories de la philosophie sociale).La sociologie fait particulièrement problèmes parce qu’elle dévoile des choses cachées et parfois refoulées comme la corrélation entre la réussite scolaire, que l’on identifie é l’intelligence et l’origine sociale ou, mieux, le capital culturel hérité de la famille.

En ce qui concerne la neutralité et l’objectivité de la sociologie, pour lui l’auteur, le sociologue occupe une position dans ces luttes d’abord en tant que détenteur d’un certain capital économique et culturel, dans le champ des classes; ensuite en tant que chercheur doté d’un certain capital spécifique dans le champ de production culturelle et, plus précisément, dans le sous-champ de la sociologie. De cela, pour l’auteur, la sociologie est une spécialité parmi d’autres mais une condition première d’une sociologie scientifique.

Les chances de contribuer à produire la vérité dépendent de deux facteurs principaux, qui sont liées à la position occupée : l’intérêt que l’on a à savoir la vérité (ou, inversement, à la cacher ou à se la cacher) et la capacité que l’on a de la produire. De ce fait, le sociologue doit être mieux armé pour découvrir ce caché, qu’il est mieux armé scientifiquement, qu’il utilise le capital de concepts, de méthodes, de techniques accumulé par ses prédécesseurs, Marx, Durkheim, Weber et bien d’autres, qu’il est plus critique (que l’intention consciente ou inconsciente qui l’anime est plus subversive), qu’il a plus intérêt à dévoiler ce qui est censuré, refoulé, dans le monde social. Et si la sociologie n’avance plus vite, comme la science sociale en général, c’est peut être, pour une part, parce que ces deux facteurs tendent à varier en raison inverse. Si il arrivait que le sociologue parvienne à produire tant soit peu de vérité, ce n’est pas bien qu’il ait intérêt à produire cette vérité mais parce qu’il y a intérêt ( ce qui est exactement l’inverse de la neutralité) et que cet intérêt peut consister, comme partout ailleurs, dans le désir d’être le premier à faire une découverte et à s’approprier tous les droits associés ou dans l’indignation morale ou dans la révolte contre certaines formes de domination et contre ceux qui les défendent au sein du champ scientifique. Bref il n’y a pas d’immaculée conception, il n’y aurait pas beaucoup de vérités scientifiques si l’on devait condamner telle ou telle découverte sous prétexte que les intentions ou les procèdes des découvreurs n’étaient pas très purs.

En ce qui est des divisions de la science sociale en psychologie, psychologie sociale

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