Théorie Des Organisations
Note de Recherches : Théorie Des Organisations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Octobre 2013 • 6 613 Mots (27 Pages) • 970 Vues
Partie 1 : Théorie des organisations :
Chapitre 1: les organisations : définitions et approches typologiques
1) Définition des organisations :
1-a)Définition des organisations en termes de buts :
Les organisations sont définies comme étant un <<agencement systématique pour un objectif défini>>.Parson (1964) poursuit la même voie en considérant que les organisations se sont structurée pour atteindre un <<type particulier d’objectifs<<ou un <<but reconnu et limité>>.
En tout cas, l’étude des organisations en termes de but apparaît dans le langage quotidien, et le sens communément admis.
Toutefois, l’étude des organisations en termes de but présente aussi bien des avantages que des inconvénients.
A- les avantages:
L’étude des organisations en terme de buts constitue une base de référence pour pouvoir comparer la <<santé>>du système par rapport à d’autres systèmes, et permettrait donc d’indiquer les raisons pour lesquelles une organisation est en passe (en mesure) d’atteindre ou non ses objectifs.
Le deuxième avantage découlant du premier, faciliterait le classement des structures organisationnelles selon leur degré de réalisation de leurs objectifs.
A côté de ces avantages, la définition en termes de buts engendre de nombreuses difficultés.
B- Les inconvénients :
Difficulté 1 :
Certes, s’il est aisé (facile) d’interroger un individu sur ses buts ou sur ses intentions, il paraît plus difficile pour le faire pour une organisation.
On ne peut concevoir une organisation ayant un but que lorsque les membres de l’organisation se consentent (un consensus) sur les objectifs de leur interaction.
Difficulté 2 :
Ce deuxième problème apparaît lorsqu’on essayera d’identifier le ou (les) (buts) de l’organisation.
Le but officiel et originel de l’organisation :
Lorsque l’organisation est fondée, elle formule de façon écrite ses objectifs projetés. Ainsi, par exemple, un parti politique de tendance radicale, peut mentionner dans ses statuts, de façon précise, son objectif consistant à <<changer la société>>. De tel objectif pourrait être atteint, comme il pourrait ne pas l’être.la réalisation dudit objectif<<changer la société>>ne pourrait être atteint qu’avec la prise du pouvoir par le <<parti radical>>.
Difficulté 3 :
Elle réside dans le fait que, du fait, qu’en général les <<entreprises>>définissent de façon inadéquate leurs<<buts>>, il est souhaitable que les dirigeants de ces dernières se centrent sur les relations entre l’organisation et son environnement.
A partir du processus apport résultat (typologie environnoement-apport, environnement- résultat), l’organisation (l’entreprise) détermine ses objectifs et plutôt les besoins qu’elle doit satisfaire pour survivre et s’adapter avec succès.
Autrement dit, une <<étude du marché>>que l’entreprise est amenée à satisfaire s’avère nécessaire pour un établissement fiable de ses buts.
Cette méthode d’analyse des <<objectifs>>ou <<buts>>de l’organisation rejoint celle de Miller et Rice.Cette conception est aussi proche de celle de Parson et de Katz et kahn.
Difficulté 4 :
L’évaluation (ou le jugement) est faite en ne se référant pas à un seul objectif mais en fonction des contraintes.
L’objectif ou le but d’une organisation est un état à atteindre, alors que la contrainte est la situation dont il faut tenir compte pour atteindre l’objectif ou le but. Une contrainte peut constituer une véritable entrave (blocage) pour la réalisation de l’objectif ou du but.
Toutefois, ou ne pale ici que des contraintes organisationnelles engendrées dans le cadre d’une activité organisationnelle et non les contraintes résultant des motivations personnelles.par exemples un membre de l’organisation qui cherche une promotion,prétexte une contrainte pour justifier la réalisation de son but consistant , à produire une quantité déterminée d’articles ou à apporter un service précis à un client.
1-b) Définition de l’organisation en termes de relations formelles :
Cette définition se réfère à la définition de <<l’organisation formelle>> (ou complexe).Les <<organisations formelles>> ont été établies dans l’intention explicite d’atteindre certains <<objectifs>>, et ont à la fois<<des règles >> (conçues pour prévoir et modeler (orienter) le comportement des membres de l’organisation dans le sens de ces objectifs) et une <<structure formelle de statut>> avec des canaux de communication et des lignes hiérarchiques clairement définies. De ce fait, l’organisation implique un ordre systématique de statuts et de devoirs qui définissent une ligne hiérarchique (définition de Blau et Scott (1963).
Cette définition rejoint la conception de l’organisation établie par Max Weber (1964) selon laquelle la bureaucratie idéale typique implique une hiérarchie clairement définie dans laquelle les employés ont des fonctions très précises et appliquent des règles générales dans un esprit d’impersonnalité formelle.
1-c) Définition de l’organisation selon la spécialisation :
Deux cas de figure existent :
Les organisations qui ne sont spécialisées et dans lesquelles les acteurs sont orientés vers des buts différents, les membres sont amenés à agir de concert (se mettent d’accord) entre eux pour pouvoir atteindre leurs objectifs.
Les organisations sont plus spécialisées : Dans ce cas les membres de l’organisation poursuivent les mêmes objectifs. Ils sont amenés à agir de façon réciproque dans lesquelles l’action d’une personne implique et requiert l’action d’autre (des autres membres de l’organisation). Autrement dit, leurs actions sont complémentaires et partant leurs<<relations sont réciproques>>
1-d) Evolution des organisations :
La majorité des théoriciens en matière d’organisation
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