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...nancés et gérés par elles, car les fonds d’investissement appartiennent ou sont confiés par les banques.

Le secteur bancaire libanais se différencie par une bonne et solide réputation et par une direction de gestion et de contrôle excellente et perfectionniste car il mène une politique prudente et vigilante en ce qui concerne l’octroi des crédits et particulièrement les crédits immobiliers. Ces derniers sont accordés par un secteur bancaire bien capitalisé (actifs du système bancaire 321% du PIB) à un taux fixe et en exigeant en contre partie des garanties comme les cautions et les hypothèques.

1.1.4. Les mesures préventives prises par la BDL

La banque du Liban, fondée par le code de la monnaie et du crédit, promulguée le 1er aout 1963 , a commencé à fonctionner le 1er avril 1964. Elle est une entité de droit public, une personne morale qui jouit d’une autonomie financière et administrative et qui n’est pas soumise aux règles administratives, de gestion et de contrôle applicables au secteur public. Elle est une autorité de régulation et de supervision qui, en agissant en fonction du CMC, oblige les banques à appliquer les directives émises par elle.

La banque du Liban est une institution ayant le privilège exclusif de l’émission de la monnaie nationale, chargée de sauvegarder et maintenir la stabilité monétaire et financière, de préserver et renforcer la solidité du secteur bancaire et de protéger et défendre sa monnaie nationale dans le but d’assurer une croissance économique et sociale continue.

« Riad Salamé », premier gouverneur de la banque centrale, affirme que le secteur financier libanais et la stabilité du crédit au Liban ne sont pas touchés par la crise financière mondiale en raison des dispositions et réglementations imposées aux banques et des circulaires préventives émises par la Banque du Liban, qui ont eu pour résultat de protéger financièrement le secteur bancaire et de l’empêcher de courir de gros risques.

Pour cela, la BDL a empêché une telle situation de se concrétiser grâce à ses interventions qui règlementent les activités liées aux produits dérivés en interdisant le secteur bancaire libanais de s’engager dans les subprimes tout en exigeant des garanties sur les dérivés contre leurs fonds propres.

Ainsi, la confiance réelle et tangible dont jouit le secteur bancaire a été de plus en plus renforcée et concrète. En effet, les dépôts bancaires ont augmenté de 500 millions de dollars au cours de la dernière semaine de septembre sachant que le taux interbancaire demeurait stable et les avoirs en devises ont atteint un niveau record remarquable suite à la diminution de la dollarisation.

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