Synthèse Du Knowledge Management
Documents Gratuits : Synthèse Du Knowledge Management. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HalleSt • 13 Février 2015 • 1 914 Mots (8 Pages) • 905 Vues
Table des matières
I. Introduction 2
II. Analyse des objectifs KM et de ses dispositifs 2
A. Les stratégies KM 2
B. Les origines des objectifs KM 3
C. La notion de technologies de l’information 3
D. La gestion des ressources humaines 4
III. Analyse du questionnaire 4
A. Les objectifs du management des connaissances 4
B. Les dispositifs de KM utilisés 4
C. La pertinence entre les objectifs et les dispositifs KM choisis 5
D. Les facteurs de contingence des dispositifs KM 6
E. La catégorisation des entreprises selon leurs orientations KM 6
IV. Conclusion 6
I. Introduction
Avant de commencer la synthèse de cette étude, il importe de définir en quelques mots ce qu’est la connaissance pour mieux appréhender le Knowledge Management (KM) au sein de l’organisation.
La connaissance se distingue de la notion d’information, car elle renvoie à une faculté cognitive. Sa définition la dissocie en deux caractères bien distincts. Les connaissances explicites sont exprimées sous la forme de mots et peuvent ainsi être facilement partagées d’un individu à un autre grâce au langage qu’il soit écrit ou oral. Alors que les connaissances tacites sont plus difficilement transmissibles car elles sont le fruit d’un savoir-faire qui peut être compliqué à expliquer par le langage. Il est important de souligner que la connaissance reflète l’expérience propre d’un individu. Elle est donc partagée sous la forme d’un échange physique ou d’une observation.
Ainsi l’ensemble des connaissances en entreprise représente un capital immatériel. Ce dernier est la définition même du KM car il requiert une gestion et une valorisation constante au sein de l’organisation.
L’aspiration de cette étude est de déterminer s’il existe un lien entre les objectifs du management des connaissances et les dispositifs mis en œuvre dans l’organisation.
A partir d’une analyse fondée sur de nombreux théoriciens qui se sont penchés sur la question, cette étude a réalisé un questionnaire sur un échantillon statique et restreint (sur 111 entreprises interrogées seulement 107 répondants ont été pris en compte). Il est divisé en 3 parties :
- Les dispositifs utilisés du KM et ses objectifs poursuivis ;
- Les principales caractéristiques des entreprises ;
- Les profils des répondants.
Cette approche quantitative a permis de mieux comprendre les enjeux du KM et ses caractéristiques réels et de les comparer aux théories préalablement abordées.
II. Analyse des objectifs KM et de ses dispositifs
A. Les stratégies KM
L’élaboration d’un langage unique (codification) et la conception de supports adaptés (personnalisation) sont essentielles pour transmettre et comprendre l’ensemble des connaissances liées à l’organisation. La théorie en action (ou "theory in use") élaborée par ARGYRIS et SCHON en 1978, révèle l’existence de modèles pour les identifier et les représenter. Cette théorie est remise en cause par de nombreux chercheurs, notamment CUGANESAN et SZULANSKI, car la capture des connaissances ainsi que leur partage sont fréquemment complexes et dépendants du contexte dans lequel ils se trouvent.
Pourtant, identifier l’ensemble de ces connaissances et les codifier en un langage compréhensible permettent à l’organisation de favoriser sa flexibilité face à l’évolution de son environnement et de recombiner ses ressources plus rapidement. Ce fait est donc une source d’avantages concurrentiels nécessaire pour garantir in fine sa pérennité.
B. Les origines des objectifs KM
Le KM est principalement lié aux savoir-faire des acteurs et services présents. La difficulté est, dès lors, l’identification de "l’expert", c’est-à-dire, de trouver celui qui sait comment faire, et la manière dont il devra transmettre ses connaissances pour assurer la continuité de ces dernières. Il faut donc lister les compétences des différents acteurs et les orienter vers les connaissances nécessaires à leurs évolutions.
Dans cette logique, l’organisation élabore des objectifs de KM ou de business. En effet, d’après MAIER, les objectifs de KM contribuent à l’amélioration des processus internes de l’organisation, alors que la stratégie business est plus axée sur sa croissance, sa compétitivité.
Pour atteindre ces objectifs, diverses dispositifs de KM sont mis en place. Le choix de ces moyens dépend des 5 phases du système de KM (Knowledge Management System, KMS) définies par ALAVI et LEIDNER : la création, le stockage, l’accès, le transfert et l’application. RUGGLES les distingue par la création de nouvelles connaissances, la pertinence de leur accès, leur utilisation dans l’aide à la décision et leur intégration dans chaque processus. Il précise qu’ils sont gérés directement dans les objectifs ou dispositifs de KM.
C. La notion de technologies de l’information
Dans la même optique de préservation des connaissances, il est impératif de garder une trace de ce savoir technique. C’est en partie pour cela que les technologies de l’information sont un outil central au sein de l’organisation car ils permettent de transmettre, stocker, créer, partager et échanger des informations. Ils fournissent de plus, un moyen de filtrer les connaissances en les catégorisant et en les sélectionnant pour favoriser l’acquisition de connaissances pertinentes.
Selon les travaux de ZACK (1999) les technologies de KM sont divisées en deux catégories, les technologies intégratives et les technologies interactives. Les premières sont d’avantages orientées vers un aspect plus technique via la constitution et l’enrichissement de bases knowledge alors que les secondes visent une approche de collaboration, de socialisation et de partage.
Les bases knowledge sont constituées de sources externes et internes. Cette distinction
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