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Synthèse : Adolescent épanouie ?

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Par   •  5 Mars 2013  •  1 700 Mots (7 Pages)  •  3 244 Vues

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L'adolescence positive, période heureuse et épanouie

L’adolescence est la période de passage qui sépare l’enfance à l’âge adulte, elle a pour centre la puberté. Même si l’adolescence est une étape de la vie comme une autre elle très est stigmatisée et fait l’objet de nombreux a priori. En effet, l’adolescence se résume souvent à l’évocation de problèmes propres à cette période de la vie, faisant disparaître les jeunes derrière les seules difficultés qu’ils génèrent. L’adolescent serait ainsi en danger plus ou moins permanent tant pour lui-même que pour les autres, à cause d’une énergie sans limite, d’une effervescence, d’un enthousiasme débordant.... Le sociologue Michel Fize refuse ce déterminisme brutal, qu’il accuse d’être « une entreprise de stigmatisation de la jeunesse ». Ainsi, pour Fize il y a bien un bonheur à être adolescent et la crise d’adolescence n’existe donc pas. C’est pour cela que nous allons démontrer que l’adolescence n’est pas une période de crise et en quoi elle serait plutôt heureuse.

1) Période de crise ?

La célèbre "crise" de l'adolescence se traduit par la remise en question, par l'adolescent, des valeurs de sa vie d'enfant.

1/1 Passage de l'enfance à l'adulte

1/1-2 Changements physiques = nouveau corps

Dans notre société, l'adolescence « débute » avec l'arrivée de la puberté. C'est à ce moment que le corps prend la forme petit à petit de celui d'un adulte. Ces changements physiques sont bouleversants pour l'enfant qui va devenir adulte car ils impliquent de nombreuses métamorphoses sur son propre corps (apparition des poils, développement de la poitrine pour les filles et du sexe pour les garçons).

C’est alors qu’on peut penser que l’adolescent est marqué par un certain nombre de manifestations bien caractéristiques à cet âge. Il va devoir habiter un corps qui lui est devenu inconnu et étranger, comme le montre Xavier Pommereau. « Il a surtout l’impression de subir cette métamorphose et d’être trahi par son organisme alors même que ce dernier ne lui posait jusque là pas de problèmes particuliers. Ces remaniements physiques ne sont pas sans provoquer une mise à distance (dont on retrouve les effets dans les problèmes d’hygiène quotidienne) ou une tentative de reprise de contrôle (au travers par exemple des piercings et autres tatouages). »

Michel Fize montre son désaccord en répliquant que « c’est avec plaisir que l’adolescent va perdre progressivement son enveloppe charnelle d’enfant. Il ne subit pas son nouveau corps. Il est tout au contraire le spectateur ravi et attentif de sa transformation. Le garçon assiste au doublement de sa masse musculaire, ce qui lui va lui permettre d’exprimer de nouvelles potentialités. La fille voit naître les signes de sa féminité. »

Ainsi, la fille comme le garçon considère ces changements comme des atouts qui les rapprochent de l’apparence adulte, ils se sentent grandir. Il commence alors à entrer dans la vie adulte. Outre l’aspect physique l’aspect psychologique peut faire penser que l’adolescence est une crise.

1/1-2 Prise de risque

La prise de risque chez les adolescents n'est pas évaluée de la même manière suivant Xavier Pommereau et Michel Fize.

D'après Xavier Pommereau, la prise de risque chez les adolescents est inévitable. Cette prise de risque est évaluée surtout au niveau des accidents de la route. En effet, les accidents de la route représentent la première cause d'accidents chez les 15-24 ans.

Selon Michel Fize, il n'y a que 15% (des adolescents interrogés) qui reconnaîtraient avoir fait quelque chose de dangereux par plaisir ou par risque (dans le mois précédent l'enquête). Ce qui fait que les adolescents ne prennent pas plus de risques que les adultes car 85% des adolescents choisissent de ne pas prendre de risque.

Ainsi, il ne faut pas confondre crise d’adolescence et adolescent en crise. La première correspond au bouleversement de la puberté qui ne peut s’imaginer sans tensions, sans manifestations violentes. Ses manifestations restent mesurées et globalement contenues. Elles seront profitable à l’adolescent qui en sort comme régénéré et devient prêt à intégrer le monde adulte. L’autre est l’adolescence en crise, que l’on chiffre à environ 15 % d’une classe d’âge, et qui est amenée à toucher le fond pour se sentir exister et s’éprouver, mais aussi pour obtenir une reconnaissance sociale. Pour Michel Fize, « c’est justement la focalisation sur ces 15 % qui est responsable de la survalorisation des dimensions les plus bruyantes du changement pubertaire. A cet âge, le corps ne peut être conçu qu’en ébullition, l’esprit que torturé, la sexualité que trébuchante, la parure qu’excentrique, le langage que vulgaire et la musique que rebelle ». Alors que « l’adolescent est en définitive un être essentiellement normal, qui a des états d’âme, à qui il arrive de ressentir de la tristesse, d’avoir des sautes d’humeur » finalement comme tout un chacun.

1/2 Alors crise ou pas crise ?

On n’évoque l’adolescence qu’au travers de comportements négatifs. Effectivement, il existe de nombreux préjugés, les adultes ont souvent une représentation très sombre et très pessimiste de l'adolescence (Selon de nombreux discours, les jeunes auraient une vie sexuelle débridée, des consommations additives démesurées…). Michel Fize mets les points sur les I : «

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