Stage à l'hôpital St. John's

Description de la structure :

J'ai effectué mon stage à l'hôpital Saint-Jean. Ce dernier est un établissement privé à but non lucratif participant au service public hospitalier. Il se situe à Gennevilliers, 89 avenue des Grésillons. Cet hôpital a pour mission de mettre en place une rééducation fonctionnelle afin que les patients puissent retrouver dans les meilleurs délais une bonne autonomie fonctionnelle. Pour cela, l'hôpital dispose d'une balnéothérapie et d'hydrothérapie, tout le matériel nécessaire au renforcement musculaire (2 appareils isocinétiques1, électro-simulations), un plateau d'imageries médicales, de la gymnastique de groupe adaptée à la pathologie, et des moyens pour soulager la douleur et réduire les phénomènes inflammatoires. L'hôpital est composé de 4 étages, dans chacun d'entre eux, on distingue un service différent telle que la rééducation neurologique au premier étage, la rééducation (plateau technique) au deuxième étage et pour finir la rééducation post-chirurgie au 3ème et au 4ème étage.

L'établissement dispose également d'un jardin dans lequel les patients peuvent sortir prendre l'air. Le personnel soignant dispose d'un self ainsi que les patients pouvant se déplacer seuls.

J'ai effectué ce stage dans le service de rééducation neurologique. Ce service se situe au premier étage de l'hôpital. L'équipe soignante est composée de deux aides soignantes, d'une infirmière travaillant en 12 heures de 8 à 20h, d'une aide médico psychologique (AMP), d'un médecin : Dr Saredi, et un agent de service hospitalier. L'équipe de rééducation est composée de : kinésithérapeutes, d'ergothérapeutes et deux orthophonistes. Il y a également une psychologue. Le service accueille quinze patients pour rééducation et la plupart des patients ont été victime d'un accident vasculaire cérébral auparavant.

L'âge des patients varie entre 40 ans et 80 ans. Chaque patient bénéficie d'un emploi du temps personnalisé pour sa rééducation. Le mardi à 11h00 se déroule une réunion pendant laquelle toute l'équipe est réunie afin de faire un point sur chaque patient par rapport à leur rééducation. Le service dispose également d'appartements thérapeutiques. Ces appartements ont pour objectif de voir la manière dont le patient se débrouille pour réaliser les actes de la vie quotidienne (manger, faire la vaisselle, préparer le repas, aller faire les courses...). Les patients y sont logés une fois qu'il sont pratiquement autonomes pour se déplacer. Ils sont accompagnés d'une Aide Médico Psychologique (AMP).

Description du patient :

Monsieur B. Denis est âgé de 66 ans. Il a été admis à l'hôpital Saint-Jean le 5 mars 2013 pour rééducation à la suite d'une prise en charge d'un accident vasculaire cérébral à l'hôpital

Saint-Anne. Il est aphasique, hémiplégique droit, hypertendu, très algique, surtout quand il doit mobiliser son bras hémiplégique. Il se déplace en fauteuil roulant. Il est cohérent et comprend ce qu'on lui dit. En revanche, son élocution est compliquée ce qui rend la communication avec lui ardue. Il possède une écharpe de type tabarin pour immobiliser son épaule droite et son bras droit. Les antécédents de Monsieur B sont : une dyslipidémie, une hypertension artérielle, une épilepsie généralisée et une coronaropathie. Depuis son entrée dans la structure Monsieur B est très algique au niveau de son épaule droite (subluxation2) et il chute fréquemment et ne dort pas très bien la nuit à cause de la douleur.

Monsieur B. a chuté de nombreuses fois depuis son arrivée.

Je vais prendre l'exemple d'une chute qui s'est déroulée le 08/03/2013. Ce jour là, le patient était agité, il s'est levé seul contre l'avis du personnel soignant présent dans la chambre et il a chuté de sa hauteur.

Après l'avoir signalé au médecin et l'avoir l'installé dans son lit, l'aide soignante lui a expliqué qu'il ne fallait pas qu'il se lève seul et qu'il fallait appeler les soignants à l'aide de la sonnette qui est à sa disposition lorsqu'il se trouve dans sa chambre. Ceci permettrait d'éviter le risque de chute. Après cette explication le patient s'est montré très agressif avec le personnel soignant car il se rendait compte qu'il ne pouvait plus se lever seul. Le patient a des difficulté à accepter sa maladie, surtout le fait de ne pas pouvoir marcher et parler . En effet Monsieur B. rencontre des difficultés pour se faire comprendre et il s'énerve quand il n'y arrive pas.

Description de la situation :

Le lundi 22 avril au matin, Monsieur B a refusé qu'on l'aide à faire ses soins d'hygiène car il était hyperalgique. De ce fait l'équipe soignante a pris en compte son attitude et a repoussé sa toilette à plus tard. Ensuite, l'infirmier est venu vers lui pour évaluer la douleur et lui a donné un antalgique de pallier 3: actiskénan 5 mg à 9h00 et la toilette a donc été retardée. La douleur est difficile à évaluer avec ce patient car celui-ci est aphasique. On peut évaluer sa douleur de par ses gémissements et son visage crispé. Vers 10h30, une aide soignante est allée vers lui pour l'aider à faire sa toilette mais celui-ci a refusé de nouveau car il était toujours algique, malgré l'antalgique donné. Il était fatigué car il n'avait pas beaucoup dormi cette nuit là à cause de la douleur. Monsieur B voulait se reposer et surtout qu'on le laisse tranquille. Il avait une séance de kinésithérapie à 14h30 et la kinésithérapeute est venue le chercher pour qu'il parte à sa séance. Mais Monsieur B. refusait d'y aller car il était trop algique. Cependant, la kinésithérapeute a insisté pour qu'il y aille malgré son pic de douleur qu'avait évalué au préalable l'équipe soignante. L'aide-soignante est allée voir l'infirmier pour lui expliquer la situation. L'infirmier lui a répliqué que chaque individu était différent et que selon lui un soignant (qu'il soit kinésithérapeute, infirmier ou aide-soignante) doit prendre en compte l'état du patient dans son entièreté et apprendre à lutter contre sa douleur qui est un élément faisant partie intégrante de lui.

Voici le traitement antalgique que le patient

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