Silver économie
Analyse sectorielle : Silver économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tomeliesnc • 12 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 758 Mots (4 Pages) • 663 Vues
SILVER ECONOMIE
Définition : La Silver économie (Economie des cheveux gris) est l’économie dédiée à l’avancée en âge de nos sociétés.
Constat :
• En 2005, un Français sur cinq était âgé de plus de 60 ans. En 2035, la proportion sera de un sur trois. Le nombre des seniors devrait connaître une hausse de 80 %.
• Le vieillissement de la population, jusqu’alors expliqué principalement par l’allongement de la durée de vie, s’accélère avec l’entrée des baby-boomers dans la séniorité. Au baby-boom succède le « papy-boom ». Cette évolution démographique majeure et sans précédent soulève de nombreux défis, parmi lesquels le financement des retraites et du système de santé.
•Mais les enjeux ne se situent pas seulement dans la sphère du financement des systèmes d’assurance chômage, de retraite ou encore de santé. C’est l’ensemble de la société qui devra s’adapter à cette évolution démographique, notamment par des innovations sociales, organisationnelles ou technologiques permettant une meilleure insertion des personnes âgées.
• L’age median en eurpoe est de 45,7.

Effets du vieillissement sur l’économie et la société
-Le premier effet du vieillissement est l’élévation du « ratio de dépendance de l’économie », soit le nombre de personnes de plus de 65 ans rapporté à la population en âge de travailler. L’effet direct sur la croissance est négatif, puisqu’en proportion moins de personnes travaillent donc produisent moins de richesse.
-L’allongement de l’espérance de vie a également un impact négatif, puisqu’il prolonge une situation d’incertitude qui distord les comportements d’épargne et de consommation. D’une part, l’épargne n’est pas totalement investie mais pour partie thésaurisée (en tout cas investie dans des supports liquides) ; d’autre part, au plan macroéconomique, le retard pris en matière de transfert et de succession fait que des ménages disposant d’une certaine richesse présentent une aversion pour le risque élevée, alors que si cette richesse était entre les mains de ménages plus jeunes, le niveau de prise de risque dans l’ensemble de l’économie serait plus élevé, d’où un rythme tendanciel de croissance plus fort.
-La structure de consommation des ménages est impactée par le vieillissement, les achats de biens cédant la place aux achats de services. Une telle évolution est défavorable à la croissance, car la productivité dans les services présente une tendance moins haussière que celle de l’industrie. En contrepartie, le contenu en emplois des services est plus élevé, ce qui favorise une réduction structurelle du chômage et du déficit courant.
-Chez les personnes âgées de 60 à 75 ans, les seniors, l’inactivité prime sur l’activité et le chômage sur l’emploi
-Lorsqu’on étudie les taux d’épargne des ménages dont la personne de référence a plus de 60 ans, la consommation ne semble pas croître après la retraite. On constate à l’inverse une consommation
...