Schumpeter, le progrès
Cours : Schumpeter, le progrès. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Mars 2013 • Cours • 630 Mots (3 Pages) • 1 394 Vues
Joseph Aloïs Schumpeter
Une théorie de l’évolution : progrès
techniques et évolutions économiques
A. L’auteur (1883-1950)
Contexte : Au 19 et au début du 20e siècle, le rôle du PT était souvent méconnu, voir décrié.
Problématique : Il est le premier à réfléchir sur l’impact du PT sur la croissance
Sa vie : Joseph A. Schumpeter est né à Triech, en Autriche en 1883. Il reçoit une éducation aristocratique qui va le conduire à Viennes pour ses études dans une université hautement prestigieuse. Il en ressortira muni d’une formation pluridisciplinaire (droit, éco, socio, histoire…).
Ses œuvres :i La théorie des cycles, 1939
Capitalisme, socialisme, et démocratie, 1942
B. Concepts
1. Son analyse économique
Innover, c’est procéder à des nouvelles combinaisons productives. Schumpeter en distingue cinq formes :
- nouveau produit (monopole provisoire)
- nouveau marché (hausse des ventes)
- nouvelle technique de production (organisation du travail)
- nouvelle organisation (diminution des coûts de production)
- nouvelles matières premières (produit, procédés)
Selon lui, ces innovations sont le fruit de l’entrepreneur qui prend des risques. Il rompt avec les traditions. Schumpeter insiste sur le rôle essentiel de l’entrepreneur, son charisme. Il dit que ce qui favorise la croissance, c’est l’innovation car l’entreprise augmente son profit avec son monopole provisoire, c’est donc contraire à l’atomicité du marché (un des critères de CPP).
Au cours de sa carrière, Schumpeter va minimiser le rôle de l’entrepreneur et va davantage insister sur le rôle des banques, des institutions et de l’état, qui favorisent l’innovation.
2. Innovation et croissance
Pour Schumpeter, l’activité économique évolue de manière cyclique et le progrès technique est à l’origine des phases de croissance ; en parlant de PT, il évoque les innovations majeures, telles que la vapeur, l’électricité…).
Ces innovations sont alors copiées et sont ce qu’on appelle « innovations par grappes » : dès que l’innovation fonctionne, les autres entreprises font la même chose ; concurrence, seuls les meilleurs restent sur le marché et ce n’est pas forcément celui qui invente qui est le meilleur.
Au bout d’un moment, cela engendre une saturation des marchés (car tout le monde a dès lors le nouveau produit, procédé…). Les entreprises doivent donc alors à nouveau innover pour augmenter la demande et la croissance.
Les innovations rendent obsolètes et détruisent les produits et les procédés anciens : le standard change. Schumpeter appelle ce processus la
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