Résumé " le Mystère Du Capital "
Compte Rendu : Résumé " le Mystère Du Capital ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cc98 • 7 Décembre 2014 • 2 991 Mots (12 Pages) • 828 Vues
Introduction :
Aujourd’hui nous allons vous parler du mystère qui entour le capital. De nos jours, et c’est le cas depuis plusieurs années, il existe des pays capitalistes, comme les Etats-Unis ou la France, qui produisent du capital. Mais certains pays sous développés (les pays du tiers monde et certains pays ex communistes) n’arrivent pas à produire du capital et ne peuvent donc pas entrer dans le cercle restreint de la capitalisation.
Pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs ?
Nous allons voir aujourd’hui 3 parties, avec tout d’abord :
I) Présentation de l’auteur
1) Biographie
Hernando de Soto est un économiste péruvien née en 1941. Née d’un père diplomate, sa famille émigre en Suisse après un coup d’état au Pérou de 1948. Il va y étudier l’économie a l’institut des hautes études internationales (IUHEI) a Genève. Apres cela, il travailla à la Swiss Bank Corporation Consultant Group avant de devenir gouverneur de la banque centrale du Pérou. En 1980 Hernando de Sotto décide de retourner dans son pays d’origine : le Perou
2) Ses actions
Il fonde a Lima l’ILD (l’institut pour la démocratie) dont désormais il préside. Le but est de permettre aux pays les plus pauvres de se développés. Les travaux de l’ILD font partis des travaux les plus influents du monde
Hernando de Sotto est une personnalité politique importante. En plus de sa renommée mondiale, de Sotto est vivement critique pour les analyses qu’il défend. Par exemple certains le caractérise de défaitiste.
Il publie en 2000, son livre : le mystère du capital, qui souligne les difficultés des pays du tiers monde à accéder à la capitalisation.
Malgré cela, de nombreux prix lui ont été décernés tels que le prix de la liberté (Suisse),le prix CARRE Canada etc.
II) le mystère du capital : explications
Dans son livre publié en 2005 (1ère publication 2000) Hernando de Soto nous parle de son point de vue vis à vis des pays tu tiers monde et de certains pays ex communistes qui n’arrivent pas à s’intégrer à la capitalisation.
Pour lui, ces pays possèdent bel et bien quelque chose (bien matériel), mais ce quelque chose ne peut être transformé en capital sans l’aide d’un processus. Celui-ci a permis aux pays développés d’acquérir leur capital sans même en avoir conscience.
Il faut alors explorer les différents mystères qui entourent le capital pour trouver ce processus. Hernando de Soto nous le démontre à travers 5 mystères :
- Le mystère des informations manquantes
- Le mystère du capital
- Le mystère de la conscience politique
- Les leçons manquantes de l’histoire américaine
- Le mystère de défaillance du droit
1) Le mystère des informations manquantes
Dans notre société actuelle, les idées reçues nous pousse à penser que les pays du tiers monde (et certains pays ex communistes) sont peuplés d’une majorité de pauvres qui sont d’une extrême pauvreté, sans aucune possession. En effet 80% de la population des pays en voie de développement est pauvre, mais ces pauvres possèdent tout de même des biens. Sauf que ces biens ne sont pas considérés comme du capital car ils n’entrent pas dans le cercle restreint de l’économie légal : on appelle ce capital le « capital mort ».
Le capital mort est donc du capital non reconnu légalement qui circule dans l’économie extralégale de ces pays.
L’impossibilité pour le capital mort de se transformer en capital en entrant dans la légalité est due à plusieurs obstacles :
Tout d’abord le manque de standardisation des procédures administratives, qui entraine d’interminables procédures et un coût élevé pour faire légalement les choses. Par exemple aux Philippines, pour acheter légalement une parcelle de terrain, il faut passer par 168 étapes au près de 53 agences publiques et privées. Ce qui demande entre 13 et 20 ans.
Ce qui nous amène au second obstacle : il est presque aussi difficile de rester dans la légalité que d’y rentrer.
C’est pourquoi, toujours en gardant l’exemple des philippines, entre 57 et 67% de la population vivent dans des logements qui ne sont pas enregistrés légalement, qui représentent donc du capital mort.
Mais il faut tout de même savoir que l’extra légalité est quelque chose d’organisé, avec des règles semblables au système juridique officiel. Nous pouvons prendre pour exemple les Favelas qui agissent selon la loi de l’offre et la demande mais en dehors de l’économie réglementée. Les contrats sociaux extralégaux sont donc le centre du monde des pauvres.
Il ne faut alors pas négliger le capital mort, car il représente la source la plus importante de capital potentiel dans ces pays. Par exemple, en Egypte (63 millions d’habitants) il y a 241,4 milliards de $ de capital mort, ce qui représente 116 fois la valeur des 63 entreprises publiques entre 1992 et 1996.
Au total, la valeur des biens immobiliers des pauvres, qui ne leurs appartiennent pas, dans les pays du tiers monde est de : 9300 milliards de $ = presque la totale capitalisation des sociétés cotées sur les bourses principales des 20 pays les plus développer, pour nous donner une image.
Pourquoi ne sommes nous donc pas capable de transformer ces hectares de diamants en capital vif ? Des milliers de $ sont prêts à servir dans les quartiers les plus pauvres, il nous faut juste savoir les transformer en capital.
Ce qui nous amène au second mystère.
2) le mystère du capital
80% de la population des pays du tiers monde et de certains pays ex communistes possède du capital mort, mais n’arrivent pas à le transformer en capital vif. C’est parce que le processus de conversion est très complexe.
Le capital est une source de richesse, il a la capacité de générer un surplus de valeur selon Marx et Smith. Mais il ne faut pas considérer le capital comme de l’argent (billets, pièces…) car l’argent ne peut pas fixer le potentiel abstrait d’un bien
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