Résumé des faits : Maquiladoras
Analyse sectorielle : Résumé des faits : Maquiladoras. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amelie112616 • 16 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 502 Mots (3 Pages) • 663 Vues
Étape 1 : Résumé des faits
L’entreprise USMed possède une maquiloadora à Tijuana, une ville du Mexique, qui est situé à la frontière mexicano-américaine ainsi que six autres installations dans plusieurs États américains dont la Floride. Les maquiladoras sont des usines de montage qui sont installées au Mexique pour profiter d’une main-d’œuvre à faible coût mais qui sont gérées par de tiers étranger. Dans ce cas-ci, la maquiladora en question est gérée par des américains. Elles sont généralement positionnées dans des endroits stratégiques afin de profiter de lois favorables.
Les maquiladoras existent depuis plus de vingt ans à Tijuana. À l’époque, avoir des employés qualifiés; gestionnaires, ingénieurs ou autres, étaient très difficile à trouver. Pour se rendre au travail, il fallait emprunter « des chemins de terre qui traversaient des arrières-cours, et les cadavres de chiens servaient de repères pour se souvenir de l’ittinéraire! »
Angelica Garza est une américaine d’origine mexicaine qui a travaillé pour USMed pendant dix ans dans le département des Ressources Humaines. En plus de son travail à la maquiladora, elle était aussi en charge d’une unité administrative du côté américain. En incluant les deux côtés de la frontière, elle était en charge de trente-quatre employés Américains et plus de mille cent employés Mexicains. Vu ses origines, les dirigeants croyaient qu’elle était la mieux placé pour travailler avec ces derniers. Elle a donc été parachuté dans un environnement inconnu et elle était loin d’être à la hauteur des attentes de ses supérieurs. Étant née de parents mexicains, Angelica pensait qu’il serait facile de travailler de l’autre côté de la frontière américaine car elle avait baigné toute son enfance dans la culture mexicaine. Elle dû se rendre à l’évidence, assez rapidement, que ce n’était pas la même chose et que la culture qu’elle croyait sienne ne l’était pas tant que ça finalement. Par contre, elle était en mesure de comprendre, en partie, la culture et les valeurs des employés mexicains grâce à l’éducation qu’elle avait reçu. Elle maîtrisait très bien l’espagnol, ce qui a grandement aidé la communication avec les employés.
Avoir un statut américain a sauvé Angelica car les mexicains considéraient les américains comme supérieurs. Si elle n’avait pas eu ce statut, les événements auraient pu être pires. Elle a connu beaucoup de frustrations car elle a tenté de faire l’intermédiaire entre les gestionnaires américains et mexicains. Les gestionnaires américains ne savaient pas vraiment ce qui se passait dans la maquiladora et n’avaient pas vraiment d’intérêt d’essayer de comprendre. De plus, comme elle était mexicano-américaine, les gestionnaires anglo-saxons se méfiaient d’elle et n’aimaient pas les idées ni les suggestions qu’elle pouvait apporter.
Sa principale mission était « d’introduire les styles d’encadrement, les attentes et la formation à l’américaine. » En étant confronté à ce défi de taille, on peut se poser plusieurs questions. Comment faire lorsqu’une entreprise n’a aucune politique générale de gestion des ressources humaines? Comment se démarquer dans un environnement dont la culture et les valeurs sont différentes?
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