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Roger Garaudy

Note de Recherches : Roger Garaudy. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2014  •  4 154 Mots (17 Pages)  •  799 Vues

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Roger Garaudy

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Roger Garaudy

Données clés Naissance 17 juillet 1913

Marseille, France

Décès 13 juin 2012 (à 98 ans)

Chennevières-sur-Marne

Nationalité Drapeau de la France Française

Profession Universitaire, homme politique, philosophe, écrivain

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Roger Garaudy est un homme politique, philosophe et écrivain français né le 17 juillet 1913 à Marseille et mort le 13 juin 2012 à son domicile de Chennevières-sur-Marne1. Jusqu'en 1970, c'est une figure importante du Parti communiste français dont il est alors exclu. Il se convertit par la suite au catholicisme puis à l'islam. À partir de 1996, il fait parler de lui par des prises de position négationnistes ; celles-ci lui valent d'être condamné pour contestation de crimes contre l’humanité, diffamation raciale et incitation à la haine raciale. Il est l'auteur de nombreux ouvrages qui reflètent ce parcours.

Sommaire

1 Biographie

2 Itinéraire intellectuel

2.1 Du marxisme à l'Islam

2.2 De l'antisionisme au négationnisme

3 Mandats politiques

3.1 Député

3.2 Sénateur

4 Œuvres principales

5 Théâtre

6 Distinctions

7 Notes et références

8 Articles connexes

9 Bibliographie

10 Liens externes

Biographie

Protestant dans sa jeunesse, tandis que son père était athée et sa grand-mère maternelle fervente catholique, Roger Garaudy se revendique volontiers comme « polémique et hérétique ». Alors qu'il suit des études universitaires, il adhère au Parti communiste français (PCF) en 1933. Il est reçu cinquième à l'agrégation de philosophie en 1936. Mobilisé en 1939, il obtient la Croix de Guerre après s'être battu dans la Somme, mais de retour dans le Tarn, il est arrêté le 14 septembre 1941 et déporté dans un camp d'internement vichyste d'Afrique du Nord (camp de Djelfa, Algérie) jusqu'en février 1943. Il devient ensuite rédacteur en chef de Radio-France à Alger, mais démissionne au bout de quelques mois pour devenir le collaborateur d'André Marty à l'hebdomadaire communiste Liberté. Membre du Comité central du PCF en 1945, il est élu député communiste du Tarn (1945-1951), puis de la Seine (1956-1958), et sénateur de Paris (1959-1962), il est directeur des Cahiers du communisme, revue théorique du PCF, jusqu'en 1964. C'est à l'époque de sa députation qu'il rencontre et se lie d'amitié avec l'abbé Pierre, également député (MRP) au sortir de la guerre. En janvier 1949 il est témoin cité par les avocats de la défense du journal Les Lettres françaises, attaqué en diffamation par Victor Kravtchenko que Garaudy fustige en déclarant qu'il devrait chercher des adeptes dans l'arrière-garde nazie.

Itinéraire intellectuel

Roger Garaudy a d'abord été l'un des philosophes officiels du Parti communiste jusqu'à son ralliement aux thèses de l'extrême gauche autogestionnaire en mai 1968. Il est exclu du PCF en 1970 pour ses positions non-orthodoxes (la révolution scientifique et technique impose une nouvelle analyse de la lutte des classes — « le bloc historique nouveau » — et une démocratisation du parti) et sa dénonciation après l'intervention militaire en Tchécoslovaquie du « modèle » de socialisme imposé par l'Union soviétique. Il s'implique alors dans le dialogue international des cultures, et, sans renoncer au marxisme, se convertit à l'islam après être revenu au christianisme, dont il était issu.

Du marxisme à l'Islam

Directeur du Centre d'études et de recherches marxistes, il fut pendant des années l'un des philosophes officiels du Parti, avant d'en être exclu en juin 1970, époque où il était en dissidence marxiste, proche des idées de Mai 68. Il redevient alors catholique avant de se convertir en 1982 à l'islam. Le cheikh salafiste saoudien Ibn Baz l'a nommé membre du Conseil supérieur international des mosquées. Cependant, en novembre 1996, Roger Garaudy déclare : « j'ai atterri dans l'islam sans me défaire de mes croyances personnelles ni de mes convictions intellectuelles ». Ce qui a fait dire au cheikh que le philosophe français était un « hypocrite » et un « impie originel »2.

Titulaire d'un doctorat de philosophie avec une thèse sur la Théorie matérialiste de la connaissance (Sorbonne, 1953), il enseigna à l'université de Clermont-Ferrand — où il subit l'hostilité de Michel Foucault, qui le poussa à solliciter sa mutation3 —, puis à l'université de Poitiers.

Roger Garaudy a créé sa propre fondation en Espagne à Cordoue, la fondation Roger-Garaudy. Elle est abritée dans la Tour de la Calahorra. À l'intérieur, on découvre plusieurs personnages qui retracent l'histoire de l'islam, à Cordoue, à la fin du Moyen Âge.

Roger Garaudy a déclaré vivre en banlieue parisienne lors de l'émission Second regard, diffusée le 28 janvier 2007 sur Radio-Canada, qui l'interrogeait sur l'amitié qui le liait à l'abbé Pierre.

De l'antisionisme au négationnisme

Roger Garaudy est l’auteur d’un ouvrage intitulé Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, qui fut publié en 1995 par les éditions La Vieille Taupe qui ne

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