Quelles sont les principales dépenses des ménages ?
Étude de cas : Quelles sont les principales dépenses des ménages ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Mars 2013 • Étude de cas • 407 Mots (2 Pages) • 847 Vues
2011, la dépense de consommation des ménages ralentit significativement : + 0,3 % en volume, après + 1,4 % en 2010, dans le contexte d'une accélération des prix. Elle contribue donc peu à la croissance économique. La consommation effective des ménages, qui inclut les dépenses directement financées par la collectivité, ralentit un peu moins fortement. Elle est soutenue par la dépense de consommation individualisable des administrations publiques et par celle des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Ainsi, la consommation effective des ménages contribue pour 0,4 point à la croissance du produit intérieur brut, alors que leur dépense de consommation n'y contribue que pour 0,1 point. Le revenu disponible brut des ménages accélère en valeur, mais son pouvoir d'achat ralentit. La désaffection des ménages pour l'assurance-vie se poursuit. Les épargnants s'orientent vers de l'épargne plus liquide, notamment le livret A dont la rémunération s'améliore Le recul de la consommation de chauffage et d'éclairage est dû en grande partie à la douceur exceptionnelle du climat en début et fin de l'année 2011, les ménages réduisant ainsi leurs dépenses. Ces baisses contribuent pour moitié au ralentissement d'ensemble de la consommation des ménages. Néanmoins, en valeur, ces dépenses diminuent peu et sont même en hausse pour le fioul domestique. En effet, les prix des produits énergétiques augmentent nettement en 2011. La croissance de la consommation alimentaire se maintient malgré l'accélération des prix, tandis que les dépenses en habillement et chaussures reculent avec un repli des achats de vêtements.
La consommation en automobiles neuves diminue pour la deuxième année consécutive mais à un rythme plus modéré qu'en 2010. Les achats de voitures d'occasion redémarrent après avoir été pénalisés durant la période d'application de la prime à la casse. Globalement, le volume des dépenses de transport se redresse sous l'effet de l'accélération de la consommation des transports collectifs, notamment aériens et ferroviaires.
Le rythme de la consommation d'autres biens et services, en particulier de télécommunications, s'infléchit également, en grande partie à cause de la baisse de consommation de services de télécommunications. Cette baisse est liée à la hausse de la TVA sur les offres triple play des fournisseurs d‘accès à internet. Toutefois, les produits technologiques restent plébiscités : l'économie de l'information reste tirée par les achats d'ordinateurs et de téléphones mobiles, qui accélèrent avec l'essor des smartphones.
Le ralentissement des dépenses de santé remboursées par la collectivité, conséquence des mesures de déremboursement, entraîne une accélération du côté de la consommation des ménages.
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