Productivité et chômage
Dissertation : Productivité et chômage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mk.abdellaoui • 30 Janvier 2018 • Dissertation • 574 Mots (3 Pages) • 643 Vues
L’accroissement de la productivité favorise-t-il le chômage ?
La productivité est l’accroissement de l’efficacité des facteurs de productions, produire autant avec moins de capital ou plus pour le même coût. Nous allons voir quel impact cet accroissement peut avoir sur l’emploi.
D’un point de vue micro économique, l’accroissement de la productivité favorise le chômage. En effet, l’automatisation de certaines tâches ou encore l’acquisition de moyens techniques plus performants va réduire le besoin en main d’œuvre. Certes il y aura de nouveaux types d’emplois pour un nouveau type de travail mais la grande majorité va se retrouver au chômage. Cet accroissement de productivité, du notamment a des méthodes de travail plus efficaces et de nouveaux moyens technologiques requiert de nouvelles compétences qui ne sont pas disponibles immédiatement dans cette main d’œuvre peu ou pas qualifié qui effectuaient le travail des robots.
[pic 1]
Comme nous le montre le document si dessus, la majorité des chômeurs sont peu qualifiés, cela s’explique notamment par le fait que ces travailleurs n’ont pas les compétences nécessaires qui accompagnent l’accroissement de la productivité. Ce résultat s’explique notamment par le fait que les entreprises et les pouvoirs publiques n’ont pas su anticiper et former d’avantages les travailleurs aux nouvelles exigences techniques.
D’une autre part, d’un point de vue plus macroéconomique principalement à long terme, l’accroissement de la productivité ne favorise pas le chômage. Il permet la création de nouveaux emplois, la sauvegarde de certains et la réallocation d’un secteur vers un autre. En effet de plus en plus d’emplois industriels migrent dans les services (Un employé de manutention remplacé par un robot qui devras être entretenu/révisé par un employé prestataire de services). Les besoins en maintenance industriel croient tous les ans en raison justement de l’automatisation massives des moyens de productions. Sans compter la multitude des nouveaux métiers liée à la numérisation et digitalisation de la production (web designer, développeur, infographiste, régulateur numérique…).
[pic 2]Prenons pour exemple l’entreprise Renault, en 1939 elle avait un ratio de 2 voitures produites par salarié et par an. Aujourd’hui ce ratio est de 26 voitures produites par salarié et par an. Ces gains de productivités ont permis de démocratiser l’automobile en baissant sont prix, il y a donc eux une augmentation des volumes de vente et donc des besoins en productions. Le capital humain qui a l’époque était employé a des tâches répétitives et pénible est aujourd’hui affecté principalement a des tâches de services et est beaucoup plus qualifié. Durant cette période la masse salariale a été multiplié par cinq. Ceci un parfait exemple de cercle vertueux dû aux externalités positives de l’accroissement de la productivité sur l’emploi.
Un robot dont l’unique tâche est d’empiler des cartons peut par exemple effectuer le même travail que 3 employés mais il doit être ; étudié, construit, transporté, installé, révisé, modernisé, changé, recyclé…Sans compter le gain de productivité qui a permis à l’entreprise de rester compétitives et sauvegarder bon nombres d’autres emplois directs.
Possible ouverture au-delà de la réflexion purement économique :
Mais a quoi bon chercher à tout prix l’accroissement de la productivité et la croissance en général ? La croissance nous fait exploiter les ressources de la terre de façon plus intensive chaque jour, la croissance augmente la démographie mondiale et accentue encore la demande. Moins de ressources pour plus de monde cela veux dire moins de ressources pour tout le monde ? Dans la mondialisation et le capitalisme actuel cela veux surtout et avant tout signifier augmentation des inégalités.
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