Principes généraux d'organisation en accord avec Henri Fayol

Question 1

Selon Smith, la division du travail est « la division et la spécialisation des tâches ont pour effet d’accroitre le rythme de fabrication, de rendre les ouvriers plus habiles à la réalisation d’une tache donnée et de leur permettre d’inventer de nouvelles façons de travailler » (Bédard, 2011, p. 34). La division du travail peut être plus élaborée si nous incluons la définition de Babbage qui mentionne que « il importe, pour le propriétaire d’une usine, d’obtenir la quantité et la qualité exactes de travail nécessaire pour chaque tâche que permet une plus grande subdivision du travail, puisque, dans certaines tâches, la précision sera requise, alors que dans d’autres, ce sera la force physique, la dextérité, etc. » (Bédard, 2011, p. 34). Nous pouvons résumer la division du travail comme suit : diviser les tâches à effectuer pour les attribuer aux personnes qualifiées pour ces tâches. Par exemple, l’entreprise Les Assurances Sécuriplus divise leur entreprise en trois divisons : vie, industrielle et médicale. De plus, chaque division de l’entreprise divise ses tâches à accomplir par département. Ainsi, les personnes avec des spécialisations peuvent travailler dans leur domaine. Par exemple, la division médicale à embaucher sept cadres supérieurs pour la gestion de la division, 20 vendeurs dans le département des ventes, 14 préposés à l’administration pour traiter les réclamations et 25 commis de bureau pour les tâches connexes. Pour Taylor, le modèle de l’organisation scientifique du travail est « l’analyse empirique du travail faite au moyen d’observation et de mesures psychomotrices de façon à établir des normes de rendement et ce qu’on peut considérer comme « une journée loyale de travail », c’est-à-dire la somme de travail journalier qu’un dirigeant est en droit d’exiger d’un travailleur en contrepartie d’un salaire donné » (Bédard, 2011, p. 36). Le service des réclamations de la division médicaments de l’entreprise Les Assurances Sécuriplus a effectué une étude empirique pour comprendre et analyser les temps de traitement des réclamations qui leur sont présentées par leurs clients. De plus, l’entreprise a engagé une équipe indépendante « dans le but de mesurer et de quantifier les causes et les types d’erreurs » (Atkinson, 1999, p. 8) que leurs employés faisaient lors du traitement de réclamation. Ces études auraient pu mener l’entreprise à établir des normes de rendements pour leurs employés. Par contre, l’entreprise s’est éloignée du but de l’organisation scientifique du travail en ne corrigeant pas les façons de faire et les erreurs mises à jour par leurs études.

Question 2

Pour définir le principe administratif, il faut faire référence axu quatorze principes généraux d’organisation tels que définis par Henri Fayol.

Les principes généraux d’organisation selon Henri Fayol sont:

1. La division du travail

2. L’autorité et la responsabilité

3. La discipline

4. L’unité de commandement

5. L’unité de direction

6. La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général

7. La rémunération

8. Le degré de centralisation

9. La hiérarchie

10. L’ordre

11. L’équité

12. La stabilité du personnel

13. L’initiative

14. L’union du personnel

Monsieur Fayol a défini ses principes car ils « permettraient d’élaborer des structures génériques assurant une efficacité maximale, compte tenu des buts établis par la direction, et, d’autre part, de repérer les principales fonctions du processus d’administration. » (Bédard, 2011, p. 40).

L’entreprise Les Assurances Sécuriplus respecte certains de ces principes tandis que d’autres principes ne sont pas respectés. Lorsque M. Blanchette, directeur du service des réclamations/médicaments, mentionne « qu’il lui faudrait congédier quelques-uns de ses employés pour donner un avertissement sérieux aux autres » (Atkinson, 1999, p. 1), il décrit et respecte le principe de l’autorité et de la responsabilité. Principe que M. Fayol défini comme « Le droit de donner des ordres

et le pouvoir de les faire exécuter… une sanction portant sur les conséquences des actes. La sanction découle de la responsabilité. Elle encourage les actions utiles et décourage celles

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