Politique PME

PARTIE 1 LA RESISTANCE DES PME ET LEUR EVOLUTION

« Bien que dominé par les géants de la pharmacie, de la cosmétique et des biens de consommation, le vaste secteur des produits de santé, de bien-être et de beauté n’est pourtant pas aussi concentré qu’on pourrait le croire » (Michel PAYEN)

Cette remarque montre bien l’occupation importante des grands groupes dans le secteur de la cosmétique. Or le secteur n’est pas concentré et le large éventail de produits permet aux PME de pouvoir s’installer sur le marché. Tout comme les laboratoires PHYTOGENESE, un PME au capital de 272 342,61€.

Bien qu’en comparant avec les grands groupes comme YVES ROCHER qui réalise plus d’1 milliards d’euros de Chiffre d’affaires, PHYTOGENESE n’est qu’une petite entreprise qui arrive tout de même de réaliser en moyenne un chiffre d’affaires de 1 millions d’euros

Cependant, certains phénomènes économiques peuvent perturber la pérennité des PME comme par exemple l’internationalisation.

Il est donc intéressant de voir comment les PME peuvent résister et survivre face à ses concurrents qui sont susceptibles de nuire leur existence.

I) La survie des PME

a) Les PME plus rentables que les grands groupes

« Les PME ont créé 85% des emplois dans l'Union européenne entre 2002 et 2010, selon une étude publiée le 16 janvier par la Commission Européenne. Elles sont toutefois plus fragiles que les grandes entreprises face à la crise. » Un extrait d’un article publié par Sébastien Pommier pour l’Entreprise.com qui nous explique le rôle important des PME dans l’économie.

Nous pouvons définir les PME comme les entreprises qui ont moins de 250 employés, (définition issue de l’OCDE et de l’UE)

En effet, les PME sont les principales firmes qui permettent la création des emplois puisque les grands groupes sont souvent délocalisés ou font appel à la sous-traitance. Or la crise impacte fortement sur l’emploi et les PME sont toujours plus touchées que les grandes entreprises.

Au niveau financier, cela a des conséquences directes car la crise causera une baisse globale de la demande de produits et services, ce qui suppose l’allongement des délais de paiement puis de l’insuffisance des fonds de roulement.

Nous pouvons considérer que les postes dans les petites entreprises sont moins productifs dus à la faible rémunération des salariés.

Par contre, dans le secteur cosmétique, la crise n’a pas eu de grands effets. Malgré une légère baisse d’activité, la situation financière des entreprises cosmétiques n’est pas dramatique durant la crise.

Selon les études menées, les micro-entreprises disposent un avantage sur leurs concurrents grâce à leur flexibilité et l’équilibre de leur environnement de travail.

La survie des PME dépend de plusieurs facteurs, nous avons des justifications empiriques, théoriques et politiques.

- les justifications empiriques

En France, les PME représentent 99.8% des entreprises industrielles, de commerce et de services. La création d’emploi grâce à ces derniers ne cesse d’augmenter. Ce qui explique leur importance dans l’économie française.

Les données de l’INSEE sur la création d’entreprise de la période 1994-2005 nous donnent l’information sur les taux de survie des entreprises des différents secteurs. les graphiques nous montrent que les taux de survie accroit pour tous les secteurs.

Les raisons de l’évolution des taux de survie sont probablement celles du renforcement des soutiens et d’aide à la création d’entreprises.

- justifications politique

Comme nous avons dit précédemment, les PME contribue fortement à l’économie francaise, c’est pourquoi les organismes d’Etat tels que l’ANVAR, la BDPME et l’agence des Petites et Moyennes Entreprises sont regroupés au sein de l’OSEO dans le but de promouvoir et d’aider l’entrepreneuriat français.

De plus, la loi sur l’innovation du 12 juillet 1999 qui vise à renforcer le transfert technologique, le CNE sont créées pour marquer la volonté politique d’aider les jeunes entreprises à survivre mais aussi à croître.

- justification théoriques

D’un point de vue théorique, de nombreux auteurs comme Audrestsch (2002), Bosma ont bien montré que les jeunes entreprises sont le moteur du développement

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