Patriotisme Economique

Synthèse économique

Thème : Les nouvelles tendances mondiales du patriotisme économique.

Introduction

Le patriotisme économique désigne le comportement des consommateurs, des entreprises et des pouvoirs publics, qui dans un contexte de mondialisation de l’économie, cherchent à favoriser l’achat des biens et services produits dans leur pays. Cette notion est souvent assimilé à du protectionnisme car elle vise à défendre l’économie nationale au dépend des autres pays.

Les articles "De la Chine à la Russie, les mesures protectionnistes se multiplient" paru dans Les Echos, "Le recours aux mesures protectionnistes augmente" du Figaro économie et "Le protectionnisme assumé de Washington" tiré de l’Expression nous permettrons d’analyser les tendances mondiales de ce phénomène. Les articles " Patriotisme économique : les PME commencent à s'approprier le label Origine France Garantie" extrait des Echos, "Le "Made in France" fait son salon" de Capital," Premier salon du «Made in France»: «Acheter français est bon pour notre économie» ", paru dans le quotidien 20Minutes et "Choisir d’acheter français ! Camif décrypte cette tendance de consommation à l’occasion du 1er salon Made in France" publié sur le site de la Camif quant à eux nous montreront comment le gouvernement Français réagit face à cette tendance et quelles actions sont menées par les différents acteurs.

Nous nous demanderons quelles sont les tendances du patriotisme économique et ce qu’il en est pour la France.

Pour cela nous commencerons par étudier le patriotisme économique à l’échelle mondiale puis nous nous recentrerons sur la France pour analyser le comportement du gouvernement et des autres agents économiques face à ce phénomène. Pour finir nous ferons le lien entre cette tendance économique et la fonction achat.

I – Le patriotisme économique dans le monde

Depuis la crise on a pu constater une vague de protectionnisme mondial : en effet la tendance est à l’accroissement des contrôles des échanges commerciaux avec l’extérieur, et particulièrement lorsqu’ils touchent aux secteurs stratégiques.

Nous pouvons citer comme exemple les Etats-Unis avec la décision du pentagone, en février 2011, de favoriser le constructeur américain Boeing face à l’européen Airbus, pour s’équiper de 179 avions ravitailleurs. Mais ce n’est pas tout, déjà en 2009 le président Barack Obama avait inclut dans son plan de relance plusieurs mesures visant à favoriser le commerce intérieur : on peut citer les aides accordées à l’industrie automobile ou encore l’incitation à faire appel au Made In USA pour les grands travaux financés par des fonds publics tels que les routes, les ponts les aéroports…

Et les Etats-Unis ne sont pas les seuls à se protéger de la sorte : la liste des mesures protectionnistes est longue et l’Amérique Latine, la Russie, l’Inde et la Chine sont les pays plus patriotes.

Pour protéger son économie, la Chine exige de six secteurs de la haute technologie, d’acheter chinois. La Russie, elle, impose à son industrie automobile d’équiper d’une transmission ou d’un moteur fabriqué localement, au moins 30% des voitures produites.

Le Brésil et l’Argentine ne se cachent pas de leur préférence nationale et favorisent largement leurs industries en décidant de taxé fortement les importations.

Les pays européens protègent eux aussi leur marché : en effet suite à la décision du pentagone de se fournir chez Boeing, 180 députés Français avait signé une pétition appelant Air France à choisir Airbus.

II – Réactions du gouvernement Français et des autres agents économiques

En France, la tendance pour le patriotisme économique est aussi de mise. En effet dans ce contexte de défense économique mondiale, elle a choisit d’aligner sa stratégie commerciale à celle de ses partenaire et de ses compétiteurs économiques. Pour cela, le gouvernement, par la voix d’Arnault Montebourg, met en avant le Made In France. Il lance une campagne de sensibilisation visant à inciter les consommateurs à acheter Français

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