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Originalités et spécificités de la science économique

Analyse sectorielle : Originalités et spécificités de la science économique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  9 633 Mots (39 Pages)  •  603 Vues

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ECONOMIE POLITIQUE

→ Toute situation économique produit du Droit.

La société industrielle

Au sommet de la pyramide, il y a les dirigeants ; en dessous il y a les cadres : dans une société industrielle, il y a 20 % de cadres ; puis les professions intermédiaires.

Les métiers du droit, pour rentrer dans la catégorie supérieure, doivent posséder le M2.

INTRODUCTION : originalités et spécificités de la science économique

Définition d’Economie Politique :

En grec, économie et politique sont deux termes opposés :

• Economie : Loicos Nomos. Ça signifie « économie de la maison », ce qui renvoie à la notion de droit privé.

• Politique : Polis. Ça signifie « la cité », ce qui renvoie au domaine public. C’est la manière dont on doit gérer la cité.

1492 : temps modernes

1800 (depuis) : période contemporaine

La triple révolution qui a lieu durant les temps modernes a fait naitre la notion d’économie.

Le terme économie politique est né grâce à A. De Montchrestien. Etant à l’origine d’un meurtre, celui-ci se fait condamné à mort, c’est pourquoi il s’exile en Angleterre. Le terme économie politique vient de l’idée de « gérer le royaume comme une maison ». Pendant 150 ans, ce terme d’économie politique va disparaitre. Ce terme réapparait sous la plume de J. Stewart, qui a écrit une introduction à l’économie politique. C’est cependant l’ouvrage d’Adam Smith qui est le 1er traité d’économie politique. Le terme sera ensuite repris par Jean-Baptiste Say.

A partir de la fin du 18e siècle, apparait le terme Science Economique. Pour traduire le terme « Economics », en anglais, on parle de science ; alors que « Economy » signifie économie.

Trois phases de l’histoire en économie :

- L’économie a d’abord été conçue comme descriptive. Cette économie-là existe depuis très longtemps : à Babylone, chez les économistes grecs … C’est celle qui va durer jusqu’à Adam Smith. On a parfois une phase finaliste au sein de cette phase descriptive. Cet aspect descriptif n’a pas disparu aujourd’hui.

- Au début du 19e siècle, apparait la vision explicative. C’est la science des mécanismes financiers, des mécanismes des prix. Cette conception va dominer le 19e siècle et est toujours là. Il s’agit de décrire et de comprendre.

- Au 20e siècle, nait la 3e conception. Elle a eu un poids très important dans l’Etat. On s’est rendu compte qu’il fallait des méthodes macro-économiques. Apparait alors la conception active.

Prévoir c’est faire un calcul prévisionnel avec un certain degré d’incertitude. Tout domaine scientifique est frappé d’incertitude. Un modèle prévisionnel donne une probabilité de prévision. La prévision est utilisée par les journalistes et les politiques.

Aujourd’hui l’économie serait en crise. Les lois économiques sont des lois de partage de la croissance. L’économie a été conçue comme une science du progrès.

SECTION 1 : Le rapport entre les sciences économiques et les sciences physiques, les sciences exactes

§1. Les rapports avec les sciences fondamentales

Les états-nations se sont développés : ils ont eu besoin de science camérale. Ça va donner naissance en Allemagne à la statistique: c’est la mesure de l’Etat. En Angleterre, on parle d’arithmétique politique.

Quand on passe à la phase explicative, on se rend compte qu’on peut utiliser des suites, des séries. Tout modèle mathématique a une certaine rationalité. La physique : On a appliqué des modèles correspondant à la thermodynamique.

§2. Les rapports avec la science de la technologie

L’économiste intègre le plan technique de l’ingénieur. L’ingénieur veut la machine la plus performante possible, alors que l’économiste se focalise sur la somme que cela va couter. L’économiste prend la contrainte économique dans la contrainte technique.

§3. Les rapports avec les sciences expérimentales, avec les sciences biologiques

La médecine : besoin de conditions biologiques. On passe de besoins de type physiologique à des besoins de types économique. Il y a aussi l’économie environnementale.

SECTION 2 : Les sciences économiques et les sciences humaines et sociales

§1. La psychologie

C’est ce qui est le plus proche de la biologie. Jusqu’au 20e siècle, les économistes n’ont établi aucun rapport entre l’économie et la psychologie. Se passer de la psychologie est à la foi un avantage et un inconvénient. L’homo economicus : ce modèle permet de mathématiser l’économie. C’est une norme de classement de la rationalité. On a affiné ce modèle au 20e siècle. Le markéting c’est l’utilisation de la psychologie du consommateur, la motivation économique seule ne fonctionne pas toujours. La psychologie c’est aussi la psychologie du risque : en psychologie, il n’y a pas de lois rationnelles.

§2. La sociologie

L’individu appartient à sa famille, puis son groupe social. Ce groupe est intégré à sa classe sociale, à sa nation, à une race, à une religion. Il y l’économie de la famille, une économie de groupe, d’entreprise, on a une comptabilité internationale. En économie appliquée, on va devoir tenir compte de l’influence des faits sociologiques sur des faits économiques.

§3. La science politique

On considère trois ensembles : l’ensemble de l’économie, l’ensemble de la science politique et l’ensemble de la sociologie. Il y a la partie économique : economics ;

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