Martine Fait De L'origami - RCTE

EUDORCAIT MICHAEL

ME 1

RCTE :

Martine fait de l’origami

Ete 2011, loin d'être le plus fabuleux des étés, ici il fait tout de même beau. L'ile d'Oléron à cet aspect unique dû à son micro climat, Il y fait toujours beau.

J’occupe à l’époque un poste d’animateur et encadre le groupe des 11-14 ans.

Il y a dans le centre un enfant, autiste, sous la responsabilité d'une éducatrice spécialisée qui lui est dédiée. Dédiée car les parents de l’enfant avaient prévenues qu'ils viendraient avec leurs fils, autiste.

Bien que souhaitant déjà devenir éducateur spécialisé et ayant déjà eu des expériences avec plusieurs publics, le publics du handicap me restait alors inconnu. Le fait que cet enfant autiste soit là me permis d'avoir un premier contact avec lui, mais très bref.

Même pas de quoi répondre à la question, « c'est quoi un autiste ? »

Tout ce que je connaissais des autistes été très vagues, tiré d’œuvre cinématographique, ou bien littéraire. Cet archétype de l'autiste replié sur lui mais ayant forcément un talent caché faisant de lui un surdoué. De ce que je pu en observé avec cet enfant, la fiction n'était pas si loin, à 9 ans il était passionné par les machines a laver, mais pouvais sans difficulté vous énoncer les éléments composant une telle machine,

Le temps passe, et Anthony fini par quitter le camp de vacances,

Puis, lors de la 4ème semaine, je reçu dans mon groupe Martine, 13 ans, qui était atteinte de troubles autistiques. Elle était en vacances avec sa grand-mère et vivait le reste de l’année chez son père, elle ne voyait plus ses petits frères depuis le divorce de ses parents.

Sa grand-mère s'inquiétait beaucoup pour elle, et c'est lors de temps informel que j'en appris autant sur la jeune fille et sa famille.

Très vite, dans le groupe d’environ 17 enfants, Martine se retrouva en marge, ne trouvant aucuns intérêts aux jeux et activités proposés au reste du groupe, elle préférait rester assise dans la salle à une table, regardant à travers la baie vitrer ce que faisait le groupe des plus jeunes.

Dès le second jour, le problème se posa : Martine s’enfuyait du groupe pour aller dans la salle du groupe des 6-10 ans, ma collègue fit des vas et vient plusieurs fois dans la journée pour aller la chercher. Elle ne posait pas particulièrement de problèmes au sein du groupe des 6-10 ans, et se montrait même plus ouverte au près d’eux, et très avenante. Nous la ramenons malgré tout dans notre groupe.

Le troisième jour, en milieu de matinée, nous nous apercevons assez vite que Martine n'est plus là, devinant sans trop de difficultés ou elle se trouve, et ayant un groupe de 8 enfants, je décide de laisser les enfants sous la surveillance de ma collègue, pour cette fois, allez moi-même chercher Martine.

Malheureusement, une fois dans la salle des 6-10 ans, Martine n’est pas là, je la retrouve dans une autre salle, commune à tout le complexe, en train de réaliser des pliages en Origami pour des enfants plus jeune qu'elle, non inscrits

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