Marketing Vert
Compte Rendu : Marketing Vert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Décembre 2013 • 2 662 Mots (11 Pages) • 1 235 Vues
INTRODUCTION
Ces dernières années, les conséquences du changement climatique sont de plus en plus inéluctables et retiennent l’attention des pouvoirs publics du monde entier. D’ores et déjà, on s’aperçoit que peu d’aspects de la vie sociale et économique resteront épargnés : selon toute probabilité, les changements climatiques se répercuteront sur le développement, la protection des droits de l’homme et la sécurité.
L’une des raisons majeurs de ces enjeux planétaires, ce sont les activités économiques des entreprises et organisations qui accélèrent la dégradation de notre environnement, d’où la nécessité de s’orienter vers un nouveau mode de marketing. La naissance du marketing écologique (aussi appelé « marketing vert », « marketing environnemental ») a répondu au besoin des entreprises de se montrer plus « socialement responsable » pour embellir leur image dans l’esprit des consommateurs.
Cependant, ce mode de marketing doit faire face à un bon nombre de problèmes comprenant les difficultés qui empêchent les entreprises de s’engager dans les politiques écologiques, et les dérives qui déboussolent les consommateurs dans l’identification d’une marque « éco-responsable ».
Ce travail de recherche vise à donner les généralités sur le marketing écologique, les opportunités, les défis pour une entreprise lors du passage à ce nouveau mode de marketing, et les nouvelles stratégies adoptées par les grands groupes du monde.
Chapitre I: Généralités sur le Marketing Écologique
1. Définitions du Marketing Écologique
Le marketing écologique est une notion assez nouvelle car il date depuis seulement trois décades. Les définitions autour de cette idée incorporent ungrand nombre d’éléments et d’activités qui incluent modification du produit, changement du processus de production, changement de l'emballage, modification de la promotion et de la communication autour du produit. Certaines terminologies lui ont été convenues : marketing écologique, marketing vert, marketing environnemental,…
Mintu et Lozada (1993) définissent le marketing vert entant que « l'application des outils de marketing classique pour faciliter les échanges et remplir les objectifs organisationnels (de l’entreprise) et individuels de telle manière que la préservation, la protection et la conservation de l'environnement physique soit maintenue ».
Selon Stanton et Futrell (1987), il s’agit de « toutes les activités visant à susciter et de faciliter des échanges destinés à satisfaire les besoins et les désirs humains », par conséquent, il insiste sur le fait que les intérêts de l'organisation et de tous les consommateurs, soient protégés, et que l'échange volontaire n’aura pas lieu à moins que les acheteurs et les vendeurs sont mutuellement bénéficiaires. La définition inclut également la protection de l'environnement naturel en tentant de minimiser l'impact négatif de cet échange sur l'environnement.
Les industriels ont reconnu que le système de production et consommation détermine la qualité environnementale du produit. Les impacts environnementaux sont en fonction de la façon dont les services sont fournis et la manière dont les produits sont fabriqués, livrés, utilisés et éliminés. Production et consommation sont examinées ensemble, donc le marketing vert englobe un large éventail d'activités, notamment la modification des composants du produit, du processus de production, le changement de l’emballage ainsi que la révision de la politique communicationnelle de l’entreprise.
Une autre définition des plus riches du marketing écologique a été énoncée par Henion et Kinnear comme suit : « Le marketing écologique est l’étude (suivie de l’action) des répercussions positives et négatives des politiques de marketing sur la pollution, l’épuisement des ressources énergétiques et non énergétiques ».
Selon ces deux auteurs le marketing écologique appréhende deux principes :
Le premier s’intéresse au système écologique : tout d’abord à la pollution en
tant qu’effet, puis à la raréfaction des ressources énergétiques (et à la sollicitation croissante des produits consommant l’énergie), ainsi, qu’à l’épuisement des ressources non énergétiques comme le cuir, le fer, ou le nickel (et à la demande des produits réalisés avec ces matières).
Le deuxième élément se préoccupe des politiques marketings qui, soit créent des problèmes à l’environnement, soit aident à les éviter.
Selon le site www.definitions-marketing.com , « Le marketing vert est constitué de l’ensemble des actions qui visent à utiliser le positionnement écologique d’une marque ou d’un produit pour augmenter les ventes et améliorer l’image de l’entreprise. »
Le marketing écologique va prendre en considération le cycle de vie du produit afin d'entrer dans une démarche d'Eco-conception. À cet égard les entreprises devraient se préoccuper de ce qui se passe à un produit tout le long son cycle de vie. Réévaluation du cycle de vie met l'accent sur les considérations environnementales dans le développement et la conception de produits, y compris les consommations énergétiques et matérielles usés lors de la production, l’utilisation et l'élimination des produits.
Le cycle de vie écologique du produit inclut :
Phase 1
(le développement) les entreprises manufacturières sont encouragées à réduire les émissions, la toxicité et des déchets, et à minimiser l’utilisation de l'eau et de l'énergie. Elles sont également encouragées à rechercher
et développer des alternatives technologiques, de réviser le processus de fabrication, à minimiser la production de déchets, et de réduire la consommation d'énergie ou de tenter de trouver des sources alternatives d'énergie.
Phase 2
(le lancement) une présentation différente du produit en linéaire, une modification de l'emballage secondaire.
Phase 3
(la maturité/ consommation) la minimisation des emballages, la conservation de la l'énergie et la minimization des déchets provenant de l’utilisation des produits et services sont fortement encouragés.
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