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Les trois niveaux de la politique économique

Analyse sectorielle : Les trois niveaux de la politique économique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2015  •  Analyse sectorielle  •  3 649 Mots (15 Pages)  •  953 Vues

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I) LES TROIS NIVEAUX DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE

1) La microéconomie

Il s’agit de l’agent et de l’étude de son comportement. L’agent est infiniment petit dans un monde infiniment grand. Il n’a pas de pouvoir en terme de prix et de quantité, il est isolé sur le marché.

→ Les ménages (consommateurs)

→ Les entreprises (producteurs)

Les agents rationnels vont prendre la solution la plus avantageuse dans le but de maximiser, optimiser leur situation. Pour les entreprises, il s’agit du profit. Le consommateur agit de la même façon, il maximise son utilité (on achète d’abord un bien parce qu’il est utile). Dans le cas de la rationalité, on étudie un agent et on sait que les autres agents vont réagir de la même façon. On peut donc passer à une analyse plus globale qui synthétise le fonctionnement des marchés : la mésoéconomie.

2) La mésoéconomie (marchés locaux ou plus vastes)

Elle correspond à la branche intermédiaire entre la microéconomie et la macroéconomie.

** Un marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande.

La mésoéconomie recherche l’équilibre de marché c’est à dire la confrontation de l’ordre et de la demande.

Tous les échanges se feront au même prix car tous les agents sont rationnels, donc il n’y a qu’un seul équilibre possible sur le marché. Certains marchés fonctionnent de la même façon, on arrive alors à quatre marchés :

→ Le marché boursier

→Le marché du travail

→ Le marché des biens et services

→ Le marché de la monnaie et des titres

Ces marchés doivent être équilibrés car si un marché se retrouve en déséquilibre les trois autres sont dans le même cas. Par conséquent, les déséquilibres vont se propager d’un marché à un autre. On parle ici d’équilibre général.

Lorsque l’on part d’un équilibre microéconomie vers un équilibre macroéconomie, on a une conception libérale de l’économie car on passe d’un équilibre individuel à un équilibre global. La démarche keynésienne procède de façon contraire et ajoute explicitement un acteur dans l’économie, l’État. Ce dernier va donc agir en cas de déséquilibre.

3) La macroéconomie

Elle est née au début du XXe siècle suite à la crise de 1929. C’est l’étude des phénomènes économiques pris globalement, c’est la raison pour laquelle les liens entre la macroéconomie et la comptabilité nationale sont très étroits. La comptabilité donne des agrégats qui permettent de dégager des valeurs globales donnant une image d’ensemble sur l’état de l’économie. L’un des agrégats le plus connu est le PIB.

** PIB : il se définit par la richesse créée par une nation pendant X temps. On parle souvent de PIB annuel qui correspond à la production des entreprises.

Le second agrégat est celui de consommation et enfin le troisième agrégat est celui de l’investissement (des entreprises, de l’État), de l’achat de biens immobiliers.

Lorsque l’économie rencontre des difficultés, le diagnostic établi par les conseillers des gouvernants permet à ces derniers de prendre des décisions visant à rétablir ou à améliorer la situation économique. C’est dire qu’il existe des liens très étroits entre économie et idéologie. Un gouvernement de gauche n’acceptera que très difficilement des propositions très libérales (laisser faire), tandis qu’un gouvernement de droite sera beaucoup moins réceptif à des idées keynésiennes.

Exemple : Le chômage (3 millions de français sans activité et 4,7 millions de chercheurs d’emplois) qui touche majoritairement les jeunes et les seniors. La réponse keynésienne est de créer des emplois tandis que la réponse de droite (plutôt libérale) est de baisser le coût du travail et de rechercher une plus grande flexibilité (avec la suppression du SMIC) sur le marché du travail.

II) LES DIIFÉRENTS COURANTS DE PENSÉES

Des multitudes de courants de pensées sont déclinés par rapport à ces deux grands courants keynésien et libéral. Ces derniers ont influencé historiquement les attitudes des gouvernants qui se sont retrouvés face à des crises plus ou moins fortes, plus ou moins longues et qui ont dû ajuster leur politique de façon à revenir à un certain équilibre dans l’économie. Généralement, on pense que, comme toutes les sciences, l’économie subit les crises qui nous projettent dans un autre mode de gestion des phénomènes économiques. On peut appeler ces modes d’une façon générale des paradigmes. Ces paradigmes correspondent à l’ensemble de régularités et des lois qui définissent le fonctionnement économique. Le paradigme est donc un modèle conceptuel. C’est une représentation théorique qui va décrire la réalité observée. On fait souvent référence aux Trente Glorieuses lorsque l’on parle d’un certain modèle de fonctionnement de l’économie basé sur la croissance (notamment du PIB). Pour arriver à cette croissance, il faut consommation des agents et pour qu’il y ait consommation, il faut qu’ils travaillent et gagnent de plus en plus. Plus la richesse créée est importante, plus on investit et plus on consomme. Cependant, ce paradigme a plus ou moins explosé en raison de :

• Les crises pétrolières de 1973 et 1978 :

On a pris conscience de la dépendance de l’Europe envers les pays producteurs de pétroles. De ce fait, on s’est tournés vers le nucléaire

• L’informatique de tous les processus (années 80) : création d’emplois et productivité du travail.

• La mondialisation (fin des années 1980-1990-2000) :

Aujourd’hui, les entreprises investissent n’importe où dans le monde. Au niveau humain, les individus peuvent travailler n’importe où avec un monde sans frontière et un marché qui devient peu à peu unique.

En France, les premières entreprises à être délocalisées se trouvent dans le domaine du textile. Dans les pays comme le Maroc ou

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