Les sources de la précarité

3 > Les sources de la précarité

La précarisation est une menace qui pèse donc sur les jeunes en permanence. La précarité se traduit aussi par des licenciements, une montée du chômage et une fine baisse de la consommation des ménages.

Les entreprises sont confrontées à une concurrence toujours plus intense et doivent être en mesure d’adapter rapidement leur offre au niveau de la demande. Il est difficile pour un employeur d’offrir un contrat à durée indéterminée. Le manque de flexibilité de la législation du travail (préavis avant licenciement, dédommagement en cas de rupture de contrat de travail) fait qu’il est souvent plus facile et moins couteux pour une entreprise d’engager un intérimaire plutôt que de recruter un nouveau salarié.

Le développement des emplois précaires a plusieurs causes comme la nouvelle organisation de la production, le recours par les grandes entreprises à la sous-traitance ou encore le recours au travail indépendant.

Cette situation n’est évidemment pas due au hasard. Les progrès techniques (robotisation de la production) n’expliquent pas non plus cette dégradation sociale.

La précarisation des emplois (non flexibilité du travail) est due à la volonté des actionnaires des grandes entreprises de faire des bénéfices plus important et à court termes.

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L’entreprise n’hésite plus à embaucher en phase de reprise car elle sait qu’elle pourra réduire à moindre coût son personnel.

Depuis qu’il a élevé la lutte contre le chômage de longue durée au rang d’objectif prioritaire, l’Etat n’a cessé de promouvoir de multiples formules d’insertion et d’incitation à l’embauche (stages, contrats en alternance, emplois jeunes….)

Certaines entreprises en abusent et utilisent les contrats de travail précaires comme un mode permanent de gestion des effectifs.

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4 > L’application de la législation française comme rempart au développement de la précarité

La législation autorise le recours aux CDD qui évite aux entreprises d’avoir à payer des garanties liées à l’ancienneté, cependant il ne faut pas qu’elles en abusent.

Les années 1980-1990 ont vu l’explosion des emplois précaires, en particulier les CDD et le travail temporaire. Le travailleur temporaire se fait doublement exploiter. Les travailleurs précaires ont des droits prévus par le code du travail.

La législation applicable concerne la rémunération (ne peut être inférieure à celle que percevrait un salarié permanent après période d’essai), l’indemnité de fin de mission (prime de précarité versée en fin de contrat), les congés payés (indemnité de congés payés pour chaque mission), les jours fériés et les équipements collectifs.

Les entreprises peuvent recourir à ce type de d’emplois, lors d’un remplacement d’un salarié ou de travaux saisonniers. Il ne faut pas non plus hésiter à s’adresser

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