LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les justifications de la régulation macro-prudentielle – le risque systémique

Fiche : Les justifications de la régulation macro-prudentielle – le risque systémique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2020  •  Fiche  •  657 Mots (3 Pages)  •  456 Vues

Page 1 sur 3

Chapitre 1 : Les justifications de la régulation macro-prudentielle – le risque systémique

  • en théorie économique, un échec de coordination.

  • Cela crée des situations de non indépendance des risques, et on peut avoir des boucles de rétroaction positive entre les actions des participants càd que cela crée un processus auto renforçant qui accentue le risque globale, ce sont des cercles vicieux
  • C’est pour ça que dans les crises systémiques on a une interaction étroite entre levier procyclique et le désajustement des maturités
  • c’est avec la crise des savings and loans, des caisses d’épargne américaine à la fin des années 1990.
  • On a un système qui incite à la dissimulation des pertes et à la manipulation comptable (cas de Parmalat en Europe par exemple). Donc, pour aider la recapitalisation la FED a baissé les taux mais le problème c’est que les taux sont restés très bas trop longtemps et cela a engendré les dérives du crédit.

Section 1. L’hypertrophie de la finance, le gonflement de la sphère financière et la déformation de sa structure

  • On a eu un accroissement considérable de la part des actifs non monétaires et donc, une décroissance relative de la part des actifs monétaire

  • On parle d’accroissement de levier de base monétaire
  • Les banques ont vu une demande croissante de services dans le domaine de la garantie d’émission, dans le conseil, gestion d’actifs, etc.
  • on observe que les marges bancaires se tassent au détriment des commissions bancaires. La désintermédiation a réduit la part de la marge d’intérêt au profit des commissions.
  • Cela veut dire que les banques sont devenues beaucoup plus sensibles au marché et leurs revenus sont conditionnés par les marchés. Les banques sont donc plus sensibles au risque de marché, on a une marchéisation des bilans et une explosion du hors-bilan
  • Les fonds de placement (OPCVM, Hedge Funds, Fonds Commun de Placement, fonds de pension, etc.) ont beaucoup participé à la croissance de la sphère financière. Ils représentent aujourd’hui la moitié des transactions financières.
  • le THF accentue les mouvements de baisse car ils se retirent tous en même. Mais, il y a plus grave, ils provoquent des krachs, des flash-krach. Par exemple, le 6 mai 2010, on a un décrochage du Dow Jones, qui perd en 10 minutes 9,2%. Jamais la bourse de NY n’avait connu une chute aussi rapide des cours même lors des krachs de 1987
  • Un autre fait stylisé très important qui explique les vulnérabilités financières dans la période pré-crise, c’est la montée très forte des ratios dette/PIB càd la montée des leviers dans tous les secteurs
  • c’est un problème de socialisation de la dette, les Etats ont laissé jouer les stabilisateurs automatiques.
  • Rétrospectivement, les analyses montrent que de très nombreux instruments et également le développement du shadow banking impliquaient un fort levier caché car c’était dans le hors bilan.
  • Autre fait stylisé qui pose problème en matière de stabilité financière : c’est la consolidation et la concentration des secteurs bancaires, l’intégration trans- secteurs de la finance càd des intermédiaires qui ont des activités dans tous les segments de la finance.

Section 2. Le mouvement de consolidation et concentration bancaire et conglomérale

  • La ZE a été marquée par un très fort mouvement de consolidation
  • Ce mouvement s’est accompagné d’un mouvement de concentration, c’est largement lié aux mouvements de fusions-acquisition.

  • BNP Paribas, SG, Crédit Agricole et BPCE = poids systémique.
  • 8% pour les USA en 1990 car ils fonctionnent encore sous le carcan réglementaire du Glass Steagall Act. Puis, 35% avec la vague de déréglementations de la fin des années 1990.

Le Glass-Steagall Act est le nom sous lequel est généralement connu le Banking Act de 1933 aux États-Unispar lequel sont instaurés :

  1. l'incompatibilité entre les métiers de banque de dépôt et de banque d'investissement ;
  2. le système fédéral d'assurance des dépôts bancaires ;
  3. le plafonnement des taux d'intérêt sur les dépôts bancaires (règlementation Q)

...

Télécharger au format  txt (4.2 Kb)   pdf (67.2 Kb)   docx (215 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com