Les inégalités sociétales.

Chapitre 5 – Les inégalités

La société doit-elle tendre vers plus d’égalité ? L’analyse des inégalités est très importante et compliqué. Lorsque l’on parle des inégalités, on fait face à trois problèmes :

- La définition de l’inégalité, il en existe différents types qui est lié au revenu, à l’accès au capital, au patrimoine, à l’emploi et à la consommation. Mais aussi il existe de nombreuses façons de mesurer les inégalités. On ne sait ce que l’on étudie, on ne peut pas définir exactement ce qui est l’inégalité.

- Cela est lié aux origines des inégalités. Pourquoi les uns sont pauvres et d’autres riches ? Ça peut être dû en raison des capacités différentes qui ne sont pas choisis par les individus, mais aussi de choix différents comme le fait de décider de faire des études alors que d’autres non.

- On ne sait pas quelles conclusions normatives que l’on peut tirer de ses inégalités.

Les inégalités sont un sujet populaire dans les sciences sociales, politiques, dans l’économie. On essaie d’analyser et de comprendre les évolutions des inégalités du point de vue social et économique. Quelles est la différence ? L’approche économique vient à se poser des questions en priorité sur la répartition des ressources alors que l’approche sociologique élargie ses questions en considèrent la construction sociale des inégalités.

Il faut donc faire une différence entre différence sociale et inégalités. Dans quelles conditions, une différence sociale devient-elle une inégalité ? Comment mesurer les inégalités ? il faut mesurer les évolutions des inégalités en France.

Paragraphe 1 – Différences et inégalités

Peut-on avoir une inégalité qui ne sont pas soit une injustice ? La société démocratique considère les hommes et les femmes comme des égaux parce que les différences ne sont pas synonymes d’inégalité. La différence sociale suppose une distinction des individus ou d’un groupe d’individu à partir de différents traits distincts sans que cela implique une hiérarchie et un sentiment d’injustice.

Si la société accorde collectivement plus de valeur à un certains groupes qu’à un autre, si elle hiérarchise les positions sociales, elle transforme les différences en inégalité.

La définition d’une inégalité, une inégalité est une différence qui se traduit par un accès socialement différencié à des avantages ou des désavantages sociaux. En effet, si on était tous identiques, il n’y aurait pas d’inégalités. Pour qu’il est des inégalités il faut au accès inégal en raison d’une différence à des ressources sociales rares.

Les inégalités reposent sur des formes de hiérarchisations sociales. Historiquement elles sont construites normalement => Inégalités Homme/Femme. Il existe aussi une dynamique des inégalités, celles d’hier ne sont pas toujours celles d’aujourd’hui qui ne seront pas forcément celles de demain

Paragraphe 2 – Les formes d’inégalités

On peut les diviser en inégalités économiques et celles sociale.

A- Les inégalités économiques

Ce sont les inégalités qui sont liées au revenu, au patrimoine, au capital ou l’accès à l’emploi. On les mesure pour le revenu et le patrimoine par un système qui suscite des controverses. En France, l’idée est de prendre en compte l’ensemble des revenus des agents et pour ce faire l’INSEE épluche les déclarations d’impôt. Il se base sur ces déclarations et essaie d’évaluer le revenu disponible des agents..Pour y parvenir, l’INSEE ajoute au revenu déclarés, les allocations familiales, retire les prélèvements obligatoires ainsi que les impôts.

Le revenu primaire est le revenu brut que les ménages tirent directement de l’activité économique, ce sont les revenus du travail (salaire et prime), revenu mixte (revenus bruts des professions libérales  bénéfice) ou le revenu du capital (celui du patrimoine cad location d’une maison, intérêt pour les obligations et les actions).

Le revenu disponible est lorsque l’on enlève au revenu primaire tous les prélèvement obligations et en ajoutant les prestations sociales, c’est le revenu qui va nous permettre de consommer ou d’épargner.

Il y a aussi des inégalités de logement, de travail, de transport. La sécurité de l’emploi, les chances de promotions. Toutes ces inégalités économiques entrainent des inégalités sociales qui découlent des inégalités et inversement.

B- Les inégalités sociales

On a les inégalité hommes et femmes qui est au niveau des activités professionnels ainsi que les activités extérieures au domicile comme la politique ou la guerre encore qui étaient réservés aux hommes à l’époque. En effet, les activités des hommes ont été plus valorisé que celles des femmes. Mais aussi les inégalités d’enseignements, dans tous les pays, on constate que les résultats scolaires des filles sont supérieurs à celui des garçons.

Les inégalités d’accès au logement est une discrimination pour ceux qui ne peuvent pas avoir de logement à coté de leur emploi car ils vont perdre du temps pour aller au travail.

Il y a aussi des inégalités devant la mort, en effet, les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers, on parle aussi des inégalités culturelles (accès au musée, au théâtre).

Les inégalités de modes de consommation, les classes sociales s’opposent dans leur façon de consommer. Les classes supérieures vont se distinguer, les classes moyennes consomment par unité, et les classes consomment par nécessité.

Paragraphe 3 – Comment peut-on mesurer les inégalités ?

On étudie un outil statistique.

A- Le rapport inter-décile

Un décile est chacune des 9 valeurs qui divisent un jeu de donné, triés selon une relation d’ordre, en 10 parts égales, de sorte que chaque part représente 1/10 de l’échantillon de population.

On classe

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