Les institutions communales sont à la démocratie ce que les écoles primaires sont à la science
Fiche de lecture : Les institutions communales sont à la démocratie ce que les écoles primaires sont à la science. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aneberry • 23 Janvier 2015 • Fiche de lecture • 331 Mots (2 Pages) • 696 Vues
- "Les institutions communales sont à la démocratie ce que les écoles primaires sont à la science". Cette formule restée célèbre du philosophe français Alexis De Tocqueville révèle la charge hautement démocratique de la gestion décentralisée. Le Maroc qui a hérité du protectorat français a pu opérer une rupture juste après l'indépendance et l'avènement de la première constitution du pays en 1962. La décentralisation administrative a été considérée par le Maroc comme un choix stratégique au lendemain de l’indépendance. Les diverses constitutions du Maroc ont consacré la décentralisation administrative ainsi que la déconcentration des autorités centrales. Deux démarches qui ont été menées parallèlement et vont certainement connaître un essor avec l'adoption de la nouvelle constitution qui va consacrer la régionalisation avancée et plus d'autonomie pour la gestion des affaires locales. Depuis l'indépendance et jusqu'à nos jours, la décentralisation au Maroc est passée par trois phases : celle de démarrage du processus, une deuxième où le développement locale est confié (avec assouplissement de la tutelle qu'auparavant) à une élite locale élue et la phase actuelle, de maturité, à orientation plus économique, sociale et culturelle.
A l’heure de la mondialisation, la pauvreté ne cesse d’augmenter dans le monde, si bien
qu’elle est devenue l’un des phénomènes qui préoccupent le plus les acteurs nationaux et
internationaux concernés. Cette contribution qui porte sur « La gouvernance urbaine et la
lutte contre la pauvreté au Maroc » permet d’analyser l'approche adoptée au Maroc pour lutter
contre la pauvreté urbaine ; elle vise principalement à répondre à la question suivante :
Comment les acteurs publics (les services centraux et locaux de l'État, les fonctionnaires des
collectivités locales, etc.) et privés (les associations de la société civile, les partenaires au
développement, etc.) se positionnent-ils dans l’élaboration des politiques publiques de lutte
contre la pauvreté urbaine au Maroc ? À l’articulation de cette question, il conviendra d’interroger
l’hypothèse selon laquelle certains acteurs locaux (habitants, associations de la société
civile, partenaires sociaux, etc.) ne sont généralement pas invités à participer à l’élaboration
des politiques de lutte contre la pauvreté urbaine.
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