Les facteurs qui influencent la compétitivité des produits français

Depuis près de 10 ans, la France perd en compétitivité et cela un peu plus chaque année. Elle se place actuellement au 23ème rang mondial. Selon "Le Monde" : la compétitivité désigne la capacité qu'à une entreprise ou une Nation à conserver ou à augmenter ses parts de marché en faisant face à ses concurrents.

Selon l'INSEE, la compétitivité de la France n'a cessé de se dégrader depuis 2000. Une des conséquences de cette dégradation et que la part de marché des exportations françaises dans des exportations mondiales a diminué depuis 2000 de 1.8 point. Elle est stable depuis 2010 autour de 3.3%. Cette détérioration est liée autant à la force des importations qu'à la faiblesse des exportations. Les raisons mises en évidence sont notamment la détérioration de la compétitivité prix et la montée progressive de la Chine et des grands pays émergents qui maintiennent toujours leurs avantages concurrentiels par rapport à la France et à certain pays de l'OCDE.

Le taux de couverture des importations de marchandises par les exportations a connu une évolution analogue : après être tombé au point historiquement bas de 82,1 % en 2011, il s’est redressé en 2013 à 84,6 % et s’établit en 2014 à 85,4 %.

Nous nous demanderons alors quels sont les facteurs économiques qui pourront influencer la compétitivité des produits français ?

Nous verrons dans une première partie les facteurs qui influence la compétitivité des produits français et en deuxième partie nous verrons les mesures et les solutions apportées pour maintenir et regagner de la compétitivité dans certains secteur.

I- Les facteurs qui influencent la compétitivité des produits français

Il y a deux sortes de compétitivité, la compétitivité prix et la compétitivité hors prix. On parle de compétitivité prix lorsque la compétition porte sur le prix du produit. Cette compétitivité dépend des couts de production notamment du coût du travail, du taux de marge mais également du taux de change de la monnaie nationale tandis que la compétitivité hors prix porte sur la nature du produit : sa qualité, son image de marque, son mode de commercialisation.

A- La compétitivité prix

Le prix des produits :

Il apparaît que les prix des exportations françaises évoluent tendanciellement depuis 2000 de façon moins dynamique que les prix européens, avec différentes phases. Ceci a été particulièrement marqué au début des années 2000, jusqu’en 2005 puis de nouveau entre 2010 et 2012. Ces évolutions relatives vis-à-vis de la zone euro reflètent en partie celles de l’Allemagne. Ainsi, la perte de compétitivité prix de la France par rapport à l’Allemagne a été très importante de 2004 à fin 2008. Sur cette période, les prix allemands à l’exportation ont progressé 4 % et les prix français de 9 %. Depuis 2009, les évolutions des prix allemands et français ont été parallèles et même les prix français ont récemment baissé plus nettement que les prix à l’export allemands.

Au final, en 2014, les prix à l’exportation français évoluent parallèlement aux prix à l’exportation européens. L’évolution des prix ne contribue donc pas au moins dynamisme des exportations françaises en valeur.

On va voir type de secteur qui on évolué au cours des dernières années :

 La chute des prix des produits pétroliers qui s’accentue

En décembre, les prix des produits pétroliers raffinés continuent de chuter (-14,9 % après -5,1 %), entraînés par l’effondrement des cours du Brent. L’offre de pétrole reste abondante alors que la demande est peu soutenue. Sur un an, les prix des produits pétroliers raffinés reculent de 28,4 %.

À l’inverse, les prix des industries extractives, énergie, eau progressent de nouveau (+0,5 % après +1,7 % en novembre), tiré par la forte hausse des prix de l’électricité sur le marché et, dans une moindre mesure, par l’augmentation des tarifs libres de l’électricité.

On constate une réduction du déficit des échanges de marchandises en 2014 par rapport à 2013 qui provient uniquement de celle des échanges de produit énergétique (y compris produit pétrolier raffiné) pour ces produits le déficit des échanges à diminué de 12,3 MD d’euro en 2014 par rapport à 2013. Cette réduction s’est amorcée au premier semestre de l’année et elle s’est très nettement amplifiée au second

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