Les Discriminations à L'embauche
Étude de cas : Les Discriminations à L'embauche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Audreysvr • 5 Juin 2013 • Étude de cas • 1 937 Mots (8 Pages) • 546 Vues
SOMMAIRE
Problématique et Introduction P. 3
Développement P. 3 et 4
Conclusion P. 4
Annexe P. 5, 6, 7, 8 et 9
Les discriminations à l’embauche
Problématique : Quels sont les discriminations les plus courantes en France ? Comment lutter contre cela et quels recours les personnes discriminées ont-elles accès ?
Introduction : De nos jours, les discriminations à l’embauche sont devenues très présentes dans notre société. Elle est une entrave pour beaucoup de personnes qui souhaite débuter leur vie professionnelle étant donné la mixité de la population française.
Tout d’abord, il existe toute sorte de discrimination à l’embauche : l’âge, le sexe, l’apparence physique, l’origine, la situation familiale, le handicap etc. Mais les trois principaux sont : l’âge, la nationalité et l’apparence physique. Par exemple : Un candidat de 48-50 ans reçoit trois fois moins de réponses positives qu’un candidat de référence âgé de 28-30 ans. Un candidat au visage disgracieux a 29 % de chances en moins d’être convoqué à un entretien d’embauche. En 2004, sur des emplois de commerciaux un candidat maghrébin avait 5 fois moins de réponses positives qu’un candidat d’origine française.
Les discriminations à l’égard des immigrés en France ne cessent pas. Selon l’étude menée sur l’intégration des populations issues de l’immigration en France, il s’avère que 4 personnes sur 10, parmi celles qui déclarent avoir été victime de discrimination sont soit des enfants d’immigrés, soit des immigrés eux-mêmes. Parmi ces personnes discriminées, près d’1/4 habitent en France et en général ce sont leur couleur de peau et origine qui en sont la cause. En effet, il a été relevé au travers de cette enquête que, 50% des descendants d'immigrés Maghrébins ou ceux d'Afrique subsaharienne sont les plus touchés par ce fléau. En exemple, sont notés des chiffres qui parlent d’eux-mêmes : 37% des personnes discriminées, disent l’être en raison de leur identité nationale ; 17% en raison de leur couleur de peau et, enfin, 12% le disent en raison de leur âge. Par exemple, d’après deux annonces déposées à l’ANPE Alsace : « Toujours à la recherche d’un employé service entretien. Profil : race blanche. Bonne tête, dynamique, esprit d’initiative, volontaire et assidu. Poste déboucherait sur un CDI. Pas besoin de grandes connaissances mais une volonté d’apprendre, de s’intégrer ». « 25 /26 ans, fille ou garçon. Déjà pratique de la vente (si possible prêt-à-porter).TB présentation (BCBG). Pour un bac pro, commerce ou BTS action commerciale. Pas typé(e) ayant BEP ou CAP VAC... » . Cela prouve qu’il y a encore des discriminations envers les personnes étrangères.
Et pourtant, toutes ces discriminations et d’autres encore l'orientation sexuelle, les opinions politiques, les convictions religieuses etc sont interdites par la loi.
En revanche, il existe certaines lois qui refusent l’accès à certains postes pour les jeunes comme les travaux de nuits ou pour les femmes les travaux de mines, certains emplois trop physique sont interdits aux personnes trop faibles.
En cas de discrimination, l’inspecteur du travail, les organisations syndicales, les associations de luttes contre les discriminations, les délégués du personnel sont les seules personnes qui peuvent intervenir en cas de discrimination.
Pour finir, si une personne a été victime d'une discrimination, elle peut porter plainte auprès du procureur de la République, du commissariat de police ou de la gendarmerie afin que la discrimination dont elle a fait l’objet soient pénalement sanctionnés. La personne peut être convoquée au Conseil des Prud’hommes. Toute discrimination est passible de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Pour conclure, je dirai que les discriminations sont encore beaucoup trop présentes dans notre société et qu’il faut que cela change. Il faut que les employeurs cessent leurs discriminations (que ce soit raciale, pour le handicap, l’âge, la nationalité etc).
Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour lutter contre cela comme porter plainte, ou passer devant le Conseil des Prud’hommes pour que ces discriminations soient sanctionnées pénalement.
Annexes
L'âge, la nationalité et l'apparence physique sont les discriminations les plus courantes, selon une étude de l'Apec. Mais les cadres peuvent aussi être écartés parce qu'ils n'ont pas de permis de conduire ou parce qu'ils font des fautes d'orthographe.
Malgré les textes réglementaires, les discriminations à l'embauche sont loin d'avoir disparu en France. Selon une étude de l'Apec publiée ce mercredi, «entre 2005 et 2012, la part des cadres ayant ressenti une discrimination lors d'un entretien de recrutement a progressé de 6 points, passant de 28% à 34%». Ils sont aussi partagés sur les évolutions au cours des dix dernières années, puisqu'ils sont 30% à penser que les discriminations ont reculé, soit une proportion identique à ceux qui pensent qu'elles ont progressé. Les recruteurs, eux, se montrent plus optimistes sur le sujet, 45% des entreprises et 58% des intermédiaires, affirmant que ces discriminations ont reculé sur la même période.
Quel est le top 3 des discriminations les plus fréquemment relevées lors d'un recrutement? Numéro 1 toutes catégories - chez les cadres, dans les entreprises et parmi les recruteurs -, l'âge. «Il est cité par plus de 60% des recruteurs en entreprises et plus de 90% des recruteurs externes», relève l'Apec. La nationalité arrive en seconde position chez les entreprises et en numéro 3 parmi les recruteurs externes, alors que l'apparence physique se classe en troisième position chez les cadres et les entreprises. Parmi les autres critères avancés par les cadres, la grossesse est citée en seconde position, alors que le sexe arrive en seconde place chez les recruteurs intermédiaires.
...