L’engagement politique

L’engagement politique est essentiel à son enrichissement, il fait vivre la démocratie.

L’engagement politique désigne l’implication d’un individu dans des actions qui défend une cause collective comme le vote ou bien une manifestation.

L’objectif des actions collectives est d’avoir de l’influence sur les détenteurs du pouvoir. Les documents nous montre les raisons et les caractéristiques du paradoxe de l’action collective et l’engagement des citoyens à travers le monde.

Il importe donc de se demander : pourquoi, malgré le paradoxe de l’action collective, les individus s’engagent-ils ?

Pour répondre à cette question nous présenterons d’abord le paradoxe de l’action collective, puis nous évoquerons le rôle des incitations sélectives et des rétributions symboliques, et enfin nous évoquerons le rôle de la structure des opportunités politiques.

L’engagement politique relève d’un paradoxe de l’action collective décrit par le sociologue Mancur Olson, il nous montre que plus les groupes sociaux sont grands, plus leur action est marquée par des phénomènes de « passager clandestin ». Le « passager clandestin » est un individu qui participe au groupe, mais qui se défausse sur les autres pour engendrer l'action collective. Plus un groupe est gros, plus il devrait avoir d'influence. Or, plus il y a de membres, plus il y a d'individus qui attendent l'engagement des autres sans s'impliquer eux- mêmes. Par exemple, dans le cas d'une grève, les passagers clandestins attendront que la mobilisation des autres permette d'obtenir des gains sans pour autant faire grève avec eux, pour ne pas perdre de leur salaire ou se faire virer. Or, si tous les individus sont impliqués dans l’actions collective, les risques diminueront sûrement.

L’action collective est associée à des coûts de différentes natures (il faut y consacrer du temps, de l’argent...). Si, pour les membres d’un groupe, la participation à une action collective est associée à des coûts individuels supérieurs à ces gains mensuels, alors ils ne s’engagent et attendent que d’autres s’engagent dans une action qui profitent à tous les membres du groupe, si tout le monde se comporte ainsi, c’est-à-dire en passager clandestin, l’action collective peut alors ne pas avoir lieu : on parle alors de paradoxe de l’action collective. On peut illustrer parfaitement ce paradoxe de l’action collective grâce au document 3. Ce document montre que les français et le mouvement de grève contre la réforme des retraites, où nous pouvons voir que le nombre de français de plus de 15 ans qui ont la sympathie pour le mouvement contre la réforme des retraites se compte en millions avec 29,7 millions, mais on voit que seulement 806 000 français ont manifesté contre cette réforme des retraites le 5 décembre 2019. On peut donc constater que 28 194 700 français ont agit en tant que « passager clandestin », c’est dommage car c’est un bien collectif et ont donc préféré ne pas subir le coût personnel de cette manifestation.

Malgré cela, selon Olson si les individus s’engagent rationnellement dans des actions collectives, c’est parce que des incitations sélectives les encouragent à le faire.

On va voir maintenant pourquoi certains individus s’engagent malgré ce paradoxe de l’action collective, il y a plusieurs formes de s’engager, on va d’abord parler des incitations sélectives. Les incitations sélectives sont toutes les formes de récompenses (financières ou matérielles le plus souvent) qui ont pour but d’inciter un individu à participer à une action collective. Ainsi, la présence d’incitations sélectives élève considérablement les gains individuels de la participation à une action collective. Les incitations sélectives sont des avantages donner à des militants pour les motiver à se mobiliser. Les coûts peuvent être de différentes natures : coûts financiers, mais aussi perte de temps, risques de sanctions. Par exemple le document 2 met en avant les incitations sélectives de l’actions collective. Entre autre, certains syndicats assigne des avantages non collectifs aux gens qui y adhèrent et ceux qui y refusent. De plus, dans certains cas ces avantages étaient importants où les syndicats offrent des assurances à leurs adhérents. Ainsi un très bon exemple tel que l’association anglaise «l’Amalgamated Society of Engineers » instauré en 1851, offrait plusieurs avantages non collectifs, tel que l’assurance de ces adhérents, assistant judiciaire, allocation chômage, assurance maladie caisse retraites … Il y avait également

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