Le sport sous l'Allemagne nazie
Cours : Le sport sous l'Allemagne nazie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toinoc • 13 Mars 2013 • Cours • 3 669 Mots (15 Pages) • 999 Vues
Le sport sous l’Allemagne nazi est un sujet dont les étudiants ont trop tendance à résumer par les Jeux Olympique de 1936 où Hitler refuse de serrer la main au sprinteur noir Jesse Owen. Il est impératif néanmoins de traiter cet événement mais de voir le sujet d’une façon plus large. Pour commencer définir le sport Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit ». En traversant la Manche, desport se mue en « sport » et évacue de son champ la notion générale de loisirs Certaines pratiques traditionnelles posent également problème : sport ou jeu ? La question reste encore ouverte.
Il y’a donc déjà une imprécision rien dans le terme dans le terme, on peut pratiquer le sport sans y prend du plaisir, le sport peut donc se pratiquer sans plaisir et exclue l’intellect, notion importante dont Hitler par le biais de son ouvrage Mein Kampf va l’utiliser pour donner une vision précise sur ceux qui doit être le sport sous les nazis.
De plus, le sport moderne se définit par quatre éléments indispensables :
La mise en œuvre d'une ou plusieurs qualités physiques : activités d'endurance, de résistance, de force, de coordination, d'adresse, de souplesse, etc.
Une activité institutionnalisée, ses règles tendent à être identiques pour l'ensemble de la planète
Une pratique majoritairement orientée vers la compétition
Une pratique fédérée (sous la tutelle d'une fédération)
On observe donc que le sport moderne demande avant tout un dépassement de soi par une compétition, là encore c’est une notion importante car elle épouse complètement le programme nazi nous verrons ça dans quelques instants.
Les nazis vont surtout voir dans le sport, une occasion de prouver leurs suprématie contre le monde, c’est un moyen de prouver leur vision du monde, leur vision des hommes nouveaux leurs formation pour devenir ses hommes avec le rôle de l’école et leur vision quelque la beauté physique, les nazis vont notamment s’inspirer du corps grec.
L’une des grandes occasions pour démontrer cette supériorité sera les jeux olympiques de 1936 dont Berlin obtient les jeux. Mais les JO vont permettre à l’Allemagne de s’imposer d’une façon brutale sur la géopolitique du monde et elle a commencé en cette année 1936.
7 mars : remilitarisation de la Rhénanie en réaction à la ratification du pacte franco-soviétique. L'Allemagne installe des troupes en violation du traité de Versailles et du pacte de Locarno. Londres ne réagit pas. La France saisit la SDN. Hitler propose à la France et à la Belgique l’ouverture de négociations en vue de conclure des pactes de non-agression de 25 ans garantis par le Royaume-Uni et l’Italie.
10 mars : le Royaume-Uni déconseille à la France toute action militaire en Rhénanie.
29 mars : élections au Reichstag et plébiscite en faveur d’Hitler.
8 avril : l’Allemagne rejette le plan de paix proposé par la France à la suite de l’occupation de la Rhénanie.
On peut donc observer que la situation géopolitique en Europe est difficile, le régime nazi va montrer sa supériorité dans l’organisation de ses Jeux. Finalement le sport est un moyen de démontrer la supériorité de l’homme ayren.
L’un des principales raisons qui explique l’attribution des Jeux de 1936 à l’Allemagne est que celle-ci était plus encore que la France, une terre d’élection pour les exercices physiques conçus comme moyen de fortifier la race et de renforcer la cohésion nationale qui enchantait toutes choses qui enchantait les dignitaires olympiques, Coubertin en tête, lui qui avait rêvé de « rebronzer la France. En se fixant à Berlin en plein nazisme, les Jeux olympiques rejoignaient en fait leur lieu naturel : celui de la réaction corporelle, du refus de la « difformité » et de « l’anormalité » celui de la phallocratie et du sexisme et en général du mépris des faibles. Les jeux comme le dira Coubertin, sont fait « pour l’adulte mâle individuel ». Or le sport en Allemagne développait précisément toutes les qualités de l’homme nouveau allemand. Il existait au sein du NSDAP et des organisations affiliées La première pragmatique, provenait de la Sturmabteilung (SA) et consistait essentiellement à valoriser les sports de combat et les exercices militaires réels ou simulés. La boxe et le Jiu jitsu mais aussi les exercices de lancer de grenades.
Le NSDAP place le sport comme élément important de leur politique, lorsqu’ils arrivent au pouvoir, les nazis mettent en place l’éducation physique au cœur de leur préoccupation.
Depuis le XIXe siècle, le système éducatif allemand a mis l’accent sur le Volk, l’autorité, la glorification de la force physique. Comme l’on fait remarquer de nombreux historiens américains, Mosse, Stern, Snyders ce la a commcé avec les contes de Grimm, on glorifie l’obéissance, la discipline, la force. Que par la vie de camp et la marche au pas » Le système éducatif avait été purgé sous l’Allemagne nazi lors du processus de mise au pas (Gleishschaltung) les écoles catholiques et protestantes avaient été regroupés sur l’idée d’une école communautaire renforce l’idée d’une communauté national illustrée par ce slogan Un peuple Un reich un fuhrer une école. Dès la rédation de Mein Kampf en 1924 Hitler avait donnée une définition de sa jeunesse et exprimé sa méfiance vis-à-vis de l’intellectualisme qui prônait les notions d’analyse et de critiques et affirmait son mépris pour les chercheurs, scientifiques… Le but de l’école n’était pas de produire du savoir mais de faire des citoyens obéissant aux nationnal socialisme« Le jeune homme que le sport et la gymnastique ont rendu dur comme fer subit moins que l’individu casanier exclusivement repu de nourriture intellectuelle, le besoin de satisfaction sexuelles. Une éducation raisonnable doit tenir compte de ce fait : elle ne doit pas perdre derre de vue que les satisfactions d’un homme sain attendra de la femme seront différentes que celles celle d’un débile profond. Toujours selon ses propres termes il éxigeait des jeunes qui
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