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Le marché idéal

Note de Recherches : Le marché idéal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2013  •  502 Mots (3 Pages)  •  597 Vues

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Ce marché idéal repose sur le principe d'une « concurrence pure et parfaite », qui requiert cinq conditions.

1° L'atomicité de l'offre et de la demande. La première condition de ce marché idéal est liée au grand nombre de vendeurs, du côté de l'offre, et au grand nombre d'acheteurs, du côté de la demande. On constate alors une forte atomicité de l'offre et de la demande. La multiplicité des participants sur le marché a pour conséquence qu'aucun d'entre eux ne peut influer, d'une quelconque façon, sur le niveau global des transactions. Aucun vendeur, aucun consommateur ne peut, par son activité individuelle, modifier la demande et l'offre globale, et ainsi imposer ses prix sur le marché.

2° L'homogénéité des produits. Les produits sont tous semblables et on ne peut les différencier les uns des autres, c'est-à-dire qu'une automobile est semblable à toutes les autres automobiles. Les produits sont substituables les uns aux autres. Un consommateur reste indifférent dans son choix entre un véhicule proposé par un premier vendeur et un véhicule proposé par un second vendeur. Il n'existe pas de marques, pas de modèles différents, pas d'options. La concurrence pure et parfaite est une construction théorique. Dans l'économie réelle, chaque firme essaie de distinguer ses produits de ceux de la concurrence, le plus souvent de façon artificielle.

3° La libre entrée dans l'industrie. Il n'existe pas de blocages qui viendraient contrecarrer l'entrée d'un nouvel entrepreneur dans une branche de l'économie réalisant un produit donné. Une nouvelle entreprise peut toujours s'insérer au sein d'un tissu d'entreprises plus anciennes. Le marché d'un produit reste toujours ouvert.

4° La transparence du marché. Les vendeurs, tout comme les acheteurs, possèdent la totalité des informations nécessaires à leurs transactions. Les uns et les autres sont parfaitement au courant des quantités offertes et demandées, de même qu'ils le sont des prix auxquels se déroulent les transactions. Léon Walras prend l'exemple de la Bourse des valeurs : chaque investisseur boursier, qu'il soit acheteur ou vendeur de titres, sait à tout moment à quel prix sont faites les cotations.

5° La fluidité du marché. La fluidité du marché est relative à la mobilité des facteurs de production, c'est-à-dire le travail et le capital. Il s'agit de la liberté d'entrée et de sortie des facteurs de production par rapport à une activité économique particulière. Ainsi, un investisseur peut déplacer ses actifs d’une activité à une autre, jugée plus avantageuse. Si une activité économique connaît des difficultés, les entrepreneurs de la branche considérée peuvent s'établir dans d'autres secteurs de l'activité économique. Les travailleurs sont également considérés comme mobiles : ils peuvent se déplacer d'une activité professionnelle à une autre.

La concurrence pure et parfaite est un idéal théorique sans rapport avec la réalité économique. L'atomicité du marché est contredite par l'l'existence des grandes firmes, qui se partagent la totalité d'un marché, et la mise de fonds pour entrer sur le marché est telle qu'on ne peut parler

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