Le marché du préservatif
Analyse sectorielle : Le marché du préservatif. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Septembre 2013 • Analyse sectorielle • 1 209 Mots (5 Pages) • 605 Vues
ge du préservatif, conjugué avec la révolution sexuelle ont bouleversé les mœurs, libérant la
société des tabous. Ainsi, les relations sexuelles sont sorties de leur cadre habituel. Pour de plus en
plus de gens, faire l'amour devient un acte banal et n'engage plus de sentiments. De plus les femmes
ont de plus en plus de partenaires. D'un autre côté, les organismes de santé publique cherchent à
endiguer la pandémie de SIDA qui sévit dans des régions défavorisées. Ce contexte social
représente une véritable mine d'or pour les compagnies qui fabriquent les préservatifs. Un marché
porteur est synonyme de forte concurrence. Ces entreprises doivent donc faire preuve de créativité
tant dans la communication que dans l'innovation. Ce rapport traite donc de la stratégie marketing
globale de tous les intervenants dans ce domaine.
Le préservatif est né 3000 ans avant JC. Les soldats égyptiens souhaitant se protéger des maladies
vénériennes à l'aide de boyaux de moutons. Par la suite, le préservatif deviendra aussi un moyen de
contraception, qu'il soit en papier de soie huilé, en soie ou en velours. Il sera ainsi interdit à
plusieurs reprises car accusé de favoriser la
débauche
. Le premier préservatif en
caoutchouc
est
inventé en 1880 par la compagnie de pneumatiques
Goodyear Tire & Rubber
, soit 40 ans après la
découverte de la
vulcanisation
du caoutchouc. Il est lavable après usage et garanti 5 ans.
L'efficacité du préservatif dans la prévention des MST n'est connue qu'approximativement, et varie,
selon les études disponibles, entre 60 et 96
% environ (par exemple, une méta-étude de 1993
conclut à une réduction du risque de 69
%
; une autre étude de 1994 donne 87% moyenné (entre
60% et 96%)
même si ces études concluent au peu de fiabilité de leurs propres mesures).
I. Le marché du préservatif
Le marché du préservatif a évolué au cours des dernières années. Si en 2000, on évalue le nombre
de préservatifs vendus à 8 milliards dans le monde, on l'estime à 18 milliards en 2015, soit plus du
double.
Le marketing social mis en place auprès des populations pauvres ou non habituées à cette technique
de contraception, vise à convertir de plus en plus de monde à utiliser le préservatif. Par ailleurs, le
marché du préservatif n'est pas prêt de s'éteindre, puisque le SIDA existe toujours, et les industriels
en sont conscients. Ce marché est en perpétuelle évolution, car il faut innover sans cesse pour
donner envie au client de continuer à utiliser le préservatif : couleurs, goûts, formes, ... Chacun y va
de son imagi
nation.
Après une hausse importante au début des années 90, les ventes de préservatifs ont ensuite
lentement baissé avant de connaitre un rebond à partir de 2003. En France, le chiffre d'affaires du
secteur est de 47 millions d'euros soit plus de 55 millions de préservatifs vendus en 2005 avec une
forte saisonnalité, plus de 40
% des ventes se situant pendant la période estivale.
I.1. Acteurs du marché
Les 4 leaders avec plus de 98
% du marché français sont les sociétés anglaise
Durex
(également
leader mondial) 35
% des ventes, australienne
Manix
24,5%, allemande
Hansaplast
avec 21% et
française
Laboratoires Juva
(marque Intimy) avec 20%.
Vendeurs :
On a recensé 35 marques de préservatifs qui appartiennent à deux types d'entreprises:
–
les grands groupes qui fabriquent toute une gamme de produit en latex ou des produits d'hygiène
dont les préservatifs (Durex, Manix, Hansaplast, ...)
–
les petites entreprises qui ne produisent que des préservatifs (Bois bandé, Contex, French
Card, ...)
Acheteurs :
Il existe deux catégories d'acheteurs: certaines personnes l'utilisent comme contraceptif, d'autres
l'utilisent comme moyen de prévention des IST (infections sexuellement transmissibles).
Les hommes et les femmes qui n'utilisent pas le préservatif invoquent plusieurs raisons
: peur de la
réaction du
partenaire,
opposition de ce dernier, manque de confiance dans le produit,
...