Le contenu des capacités d'enseignement et de référence du domaine de culture générale et d'expression pour le brevet d'une excellente technique
Analyse sectorielle : Le contenu des capacités d'enseignement et de référence du domaine de culture générale et d'expression pour le brevet d'une excellente technique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar titilatata • 13 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 896 Mots (4 Pages) • 989 Vues
Thèmes concernant l’enseignement de “culture générale et expression” en deuxième année de BTS
NOR : ESRS0800041N
RLR : 544-4a
NOTE DE SERVICE N°2008-1005 du 19-2-2008
ESR
DGES B2-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux vice-recteurs ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; au directeur du service interacadémique des examens et concours ; au directeur du centre national d’enseignement à distance ; aux chefs d’établissement
L’arrêté du 16 novembre 2006 relatif aux objectifs, contenus de l’enseignement et référentiel des capacités du domaine de la culture générale et expression pour le brevet de technicien supérieur paru au Journal officiel de la République française le 29 novembre 2006, prévoit que deux thèmes sont étudiés en deuxième année de BTS.
L’intitulé, la problématique et les indications bibliographiques de chacun des deux thèmes prévus pour la session 2009 sont présentés en annexe.
Pour la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement supérieur
Bernard SAINT-GIRONS
Annexe
THÈMES
Thème n° 1 : Faire voir : Quoi ? Comment ? Pour quoi ?
Problématique
La question du spectacle et du spectaculaire s’impose à qui réfléchit sur notre société contemporaine.
Elle est d’autant plus importante qu’elle touche aussi bien au domaine de l’intime, du privé, qu’aux sphères ayant plus naturellement vocation à la “publicité”, au fait d’être rendues publiques : monde des vedettes et des “stars”, monde de l’industrie qui a besoin de la publicité pour que le consommateur accède à la connaissance des produits qu’elle met sur le marché, mais aussi monde politique dont les “représentants” doivent accéder aux différents médias pour exister.
Qui fait voir ?
Il s’agit d’abord de s’interroger sur la source des images et des spectacles qui nous environnent. De façon traditionnelle, ce sont les observateurs privilégiés que sont les artistes et les intellectuels (écrivains, peintres, photographes...) qui font voir, qui pointent du doigt les caractéristiques d’une société en train d’évoluer. Mais l’image est aujourd’hui très généralement utilisée, aussi bien par les professionnels de la communication, par les acteurs du monde politique, que par le simple individu, qui est lui-même à la source de nombreuses images mises en circulation.
Comment ?
Nos sociétés contemporaines ont vu se multiplier les moyens de donner à voir des images : aux moyens traditionnels (description, théâtre, peinture, photographie, cinéma, télévision...) sont venus s’adjoindre des moyens nouveaux suscités par les progrès techniques (internet et webcam, téléphones portables munis de caméras numériques, jeux vidéos avec avatars...). Cette facilité d’accès à l’image semble la banaliser, la rendre anodine, quasi évidente.
Quoi ?
Ainsi, il semble qu’on puisse tout faire voir, au risque de tout placer sur le même plan : l’événement majeur de l’histoire contemporaine, comme l’épisode insignifiant de l’histoire personnelle ; le moment intense et spectaculaire qui marque une génération, comme le secret le plus intime. Tout semble ainsi nivelé, uniformisé par l’image.
Pour quoi ?
Nombreuses
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