Le Modèle Du Maroc Selon L'approche De HOFSTEDE

Le modèle du Maroc selon l’approche de HOFSTEDE

Le contexte politique et économique aujourd’hui favorise la mondialisation mais nous nous retrouvons désemparé quand il s’agit d’appréhender une nouvelle culture, c’est ainsi que Geerd Hofstede anthropologue décide de mettre en valeur les différences culturelles et de dresser un profil culturel pour chaque pays par le biais de caractéristiques fondamentales communes entres les cultures mais dont l’importance diffère selon les pays et il met en place les dimensions des cultures nationales qui sont : La distance à l’égard du pouvoir, la tolérance à l’incertitude, l’individualisme ou le sens des valeurs collectives, la masculinité ou la féminité et l’orientation temporelle

Le Maroc présente un chantier fertile pour les investissements étrangers et locaux, ceci dit faire une affaire au Maroc c’est savoir manier et jouer d’une culture ancestrale avec son poids de tradition et de règles et une beaucoup plus jeune attirée par les nouveaux comportements, la culture marocaine étant influencée par la culture africaine, arabe, berbère voire même européen constitue un excellent cas d’étude.

En effet, l’étude se fait en cinq phases premièrement en observant l’attitude et la position des marocains par rapport au pouvoir, on déduit que les marocains ont adoptés une attitude soumise envers la hiérarchie, un leader autoritaire et non-seulement apprécié mais aussi revendiqué certaine fois il est le symbole de la protection. Le système des entreprises marocaine est souvent bureaucratique, l’employé y est respecté, bien traité et écouté en revanche il est conscient de sa position dans l’organigramme et obéit aux ordres de ses supérieures, la prise de décision concerne la direction mais l’avis de certains conseillers de confiance peut être apprécier .

En second lieu, l’analyse de l’attitude des marocains envers l’incertitude démontre une certaine peur de prendre le risque, les marocains sont de nature enclin à se cramponner à leur zone de confort, la peur de l’échec et la peur de la honte sont les causes principales de cette aversion envers toute nouvelle aventure. Le marocain se contente de préserver ce qu’il a déjà et ne cherche pas à s’aventurer dans des actions dont le succès n’est pas assuré ainsi il n’est pas surprenant de voir les marocains s’opposer aux nouveautés au début et leur laisser le temps de les apprivoiser et les adopter

La culture marocaine est aussi très collective le Maroc est d’ailleurs internationalement connu pour sa générosité et collectivisme , la famille et les amis ont une place centrale dans la vie quotidienne des individus, le népotisme qui règne souvent au Maroc car ce n’est pas un problème majeur que l’on soit supporté par sa famille et l’affection que porte le marocain aux cafés bondés où il aime bien se divertir en compagnie de ses amis illustre bien cette valeur, néanmoins relation privée familiale ou amicale et relation professionnelle ont tendance à se chevaucher et famille et amis prennent facilement le dessus sur le professionnalisme et les valeurs de travail .

Les marocains sont très compétitifs dans le milieu professionnel, la valeur dominante est

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