Le Marché Monétaire
Dissertations Gratuits : Le Marché Monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nadi19X • 21 Décembre 2014 • 2 068 Mots (9 Pages) • 680 Vues
éralisation de l’économie se sont trouvées davantage renforcées par l’engagement du Maroc dans les accords du GATT-OMC et l’accord d’association conclu avec l’union européenne qui prévoit à terme l’établissement d’une zone de libre-échange.
§2 : Du GATT à L’OMC : un nouvel ordre commercial
Pour s’inscrire dans le processus de la mondialisation des relations économiques internationales au cours de ces dernières années, le Maroc a fait de l’ouverture sur l’extérieur un choix stratégique. Une option qui a été couronnée par son adhésion à l’accord du GATT en mai 1987, la signature du traité portant création de l’organisation mondiale du commerce en avril 1994, l’accord d’association avec l’Union européenne, qui prévoit à terme l’établissement d’une zone de libre-échange.
I- L’adhésion au GATT et à l’OMC
Le PAS a facilité l’accès du Maroc au GATT, la signature de l’acte de naissance de l’OMC à Marrakech en avril 1994 met en évidence les efforts déployés par le Maroc pour s’insérer dans l’économie mondiale. L’adhésion du Maroc au GATT s’inscrit dans la logique des choix économiques et politiques. C’est une confirmation de la volonté de poursuivre le processus de libéralisation entamé auparavant.
Cette situation témoigne clairement la volonté du Maroc de s’intégrer dans le système du commerce multilatéral. La conclusion des accords du GATT-OMC n’est que le résultat de l’application de la politique d’ajustement dans le commerce et l’industrie dont les grands axes ont été les suivants :
-La protection tarifaire est privilégiée par rapport à la protection contingentaire « mesures non tarifaires ».
-La réduction progressive des droits de douane.
-L’assouplissement des procédures en matière d’importation, d’exportation et de change.
L’adoption des réformes en matière de libéralisation et d’ouverture a permis de réaliser certains résultats positifs du commerce extérieur. La principale modification est la suppression des mesures non tarifaires au profit d’une protection basée sur les droits de douane, ainsi, dans le cadre de la libéralisation du commerce extérieur, les droit de douane ont connu une baisse spectaculaire, le tarif maximum a été ramené de 400% en 1982 à 45 % en 1986. Ces réformes ont pour but de donner une grande place aux mécanismes des marchés dans le fonctionnement de l’économie.
Face aux mutations de l’environnement international marquées par la formation de groupements et ensembles économiques régionaux, et avec l’entrée en vigueur de nouvelles règles visant la libéralisation de plus en plus poussée du commerce international et l’intensification de la compétition, la création d’une zone de libre-échange apparaît comme alternative viable, le libre-échange ne se présente pas comme une option, mais davantage comme une exigence qui est la conséquence à la fois de son évolution vers une économie de marché et son besoin d’ouverture sur l’économie mondiale. Le projet d’une zone de libre-échange s’inscrit dans les nouvelles règles libre-échangistes du commerce mondial consacrées par l’accord GATT-OMC.
II- Création d’une zone de libre-échange
Le Maroc et l’Union européenne traversent actuellement une période décisive pour l’évolution future de leurs relations. Il suffit de porter un regard sur le passé pour prendre conscience du chemin qui a été parcouru depuis la signature du premier accord. L’accord d’association entre les deux partenaires de 1995 renforce l’option d’ouverture déjà entamée.
La signature des accords de libre-échange entre l’UE et le Maroc se place dans la perspective de la création d’une vaste zone de libre-échange visant à terme le développement d’une offre productive compétitive par le Maroc sur un marché de plus en plus concurrentiel. &Aggrave; cet égard, l’élargissement projeté aux pays d’Europe centrale et orientale constitue une menace sérieuse pour le Maroc, compte tenu des similitudes au niveau de la spécialisation.
L’accord d’Agadir entre dans le cadre du projet de création de la grande zone arabe de libre-échange. Il prend la forme d’accords commerciaux bilatéraux entre différents pays arabes servant d’outil pour répondre aux impératifs de la mondialisation et permettant d’intensifier les transactions commerciales avec des pays ayant un niveau de développement similaire. Ces accords bilatéraux ont été prolongés dans un cadre régional avec la signature en février 2005 d’un accord de libre-échange entre le Maroc, la Tunisie l’Egypte et la Jordanie.
L’économie marocaine d’aujourd’hui fait face à un défi, celui de la mondialisation régionalisation de l’économie mondiale sur la base des règles nouvelles et des mutations technologiques.
La libéralisation commerciale au Maroc
La politique de libéralisation des échanges s’est vraiment appliquée au Maroc depuis que celui-ci a signé un accord de partenariat avec l’Union Européenne. Cette politique se concrétise par :
- le retrait de l’Etat des secteurs de l’économie marocaine, et par la consolidation du secteur privé
- la libéralisation du commerce extérieur
- la déréglementation des changes
- le programme de privatisation où l’investissement peut s’implanter et s’approprier une part de capital de l’Etat
- la mise à niveau et modernisation du système bancaire et du marché des capitaux
Elle présente des avantages et des inconvénients comme toutes choses. Comme avantages, elle permet:
- d’obtenir de meilleurs produits aux meilleurs prix
- la satisfaction de la demande intérieure par des produits variés à des prix plus compétitifs sous l’effet du démantèlement des barrières douanières
- une concurrence libre sans intervention de l’Etat
- au Maroc de se spécialiser dans les secteurs où il dispose d’avantage comparatif afin d’être compétitif sur le marché européen…
Pour ses inconvénients, on dira que :
- la libéralisation du marché avec la faible compétitivité de l’entreprise marocaine risque de faire perde des parts de marché sous l’effet
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