Le Financement de L'Economie. Accords de Bâle 3 & limitation des risques

En 2010, Le comité de Bâle décide de mettre en place une nouvelle règlementation dite de Bâle 3 pour harmoniser la règlementation bancaire des pays membre du G20 et éviter une nouvelle crise financière. Ce nouveau règlement complète les amendements de Bâle 2 datant de 2009. Il s’agit donc de mettre en place de façon progressive et efficace les nouvelles décisions. Pour vérifier la capacité des banques européenne à assumer ce nouveau règlement et à maintenir leur liquidité en cas de difficulté économique, une évaluation de celles-ci a été mise en place. Mais ce nouveau mode de régularisation financière peut avoir des conséquences sur l’économie. En Europe le financement de l’économie se fait à 80% par les banques, et à 20% grâce au marché financier. Le contraire aux Etats-Unis. Quelles vont être les conséquences de la nouvelle régulation financière sur le financement des économies ? Soit, quelles sont les nouvelles directives prisent par Bâle 3 et quels en sont les conséquences sur l’économie ?

Accords de Bâle 3 & limitation des risques

En 2009 les accords de Bâle 2 mis en place se concentraient plutôt sur le capital des établissements financiers, ceux de Bâle 3, instauré l’année suivante ont conservé ces mesures car les prêts accordés par les banques représentent un risque de perte d’argent qui se doit être évalué et anticipé du mieux possible. Les banques doivent donc être vigilantes pour savoir si elles doivent accorder un prêt ou non. Mais il y a d’autres contraintes et risques auxquels les banques sont soumises comme le manque de liquidité par rapport à la demande journalière des clients. C’est toute cette gestion de liquidité qui a été évalué. Ces sessions d’une trentaine de jours sont appelées les « stress test » durant lesquelles les établissements financiers doivent avoir une quantité de liquidité suffisante et une forte capacité à générer ces liquidités. Un ratio mis en place par Bale 3 permet de savoir si le montant de liquidité est suffisant. Bâle 3 prend également en compte d’autre risque grace à une politique macro-prudentielle comme le risque opérationnel soit l’efficacité de la banque dans son domaine d’activité, celui du marché du aux possibilités de perte à cause des marchés de capitaux ou encore le risque systémique dépendant des autres établissements de crédit (si l’un s’effondre l’autre peut tomber aussi).

Mais l’accord de Bâle 3 ne modifierait-il pas le rôle et le champ d’action des banques dans le financement de l’économie ?

Conséquences sur le financement de l’économie

L’ensemble des mesures législatives et de contrôle des banques lors des accords de Bâle 2 & 3, ont poussé ces dernières à être de plus en plus méfiante pour accorder des prêts à moindre risque, ce qui n’est pas sans conséquences sur l’économie. Il est possible de voir apparaître un effet de crédit crunch ou crise de crédit car le crédit crunch trouve fréquemment son origine dans la défiance des prêteurs à l’occasion de crises ou de tensions financières importantes. Par ailleurs si jamais un prêt est refusé à une entreprise par exemple, elle aura recours au marché financier pourtant aujourd’hui en minorité de demandes. Mais des économistes sont

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