Le Couchsurfing
Analyse sectorielle : Le Couchsurfing. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 2 491 Mots (10 Pages) • 700 Vues
Plan
I- Notion de Couchsurfing
Le CouchSurfing
Le site Internet
II- Origine
III- Impact
Chiffres
Critiques
IV- Témoignages
V- Conseils pratiques
I-Notion de Couchsurfing
Le terme de « CouchSurfing » pourrait se traduire en anglais par le fait de « passer d'un canapé à l'autre ». On peut aussi faire le rapprochement avec le surf sur internet pour trouver un canapé où dormir. En fait, l’idée est de mettre en relation, grâce à Internet, des voyageurs qui peuvent loger gratuitement chez un habitant. Le principe existe aussi à l’inverse c'est-à-dire que des habitants intéressés pour loger gratuitement des voyageurs, peuvent s’inscrire également sur le site Internet.
L'image qu’il faut visualiser pour comprendre le principe est celle du voyageur parcourant la planète et différentes cultures avec un canapé comme seul moyen de locomotion.
D’après les termes du site Internet, CouchSurfing cherche à « rapprocher les personnes et les lieux dans le monde, créer des échanges de savoir, élever la conscience collective, diffuser la tolérance et faciliter la compréhension interculturelle ».Sa « mission » est de « Participer à la création d'un monde meilleur, canapé après canapé ».
Pour le couchsurfeur qui se fait héberger, le CouchSurfing permet d’être directement en contact avec le pays visité, les mœurs de la population et tout simplement la langue du pays visité. C’est une immersion totale.
Du point de vue de celui qui héberge, cela lui permet de rencontrer des voyageurs passionnés, ou du moins intéressés par une nouvelle culture. De plus ils viennent d’horizons variés et c’est aussi un moyen de se rendre utile en et de prouver ainsi qu’il est possible de voyager avec peu de moyen.
Le site internet : Le site peut être parcouru en différentes langues. Il est possible de pratiquer le site dans sa langue pour s'adresser aux autres membres parlant sa langue.
L’adhésion au projet Couchsurfing se fait librement et gratuitement. Chaque membre peut dialoguer et demander l'hospitalité aux autres membres, et chacun reste libre de choisir s’il accepte ou non. Chacun est libre de ses engagements vis-à-vis des autres participants.
Pour cela, il suffit simplement de remplir son profil en précisant, entre autres détails, où l’on habite ainsi que le nombre de canapés, lits ou même hamacs dont l’on dispose chez soi pour héberger des personnes dans un cadre qui se veut ouvert. Le site Couchsurfing.com invite les membres à indiquer leur philosophie. Il est conseillé d’aller plus loin que le banal « J’aime voyager et rencontrer des gens », qui n’en dira pas beaucoup sur le profil de la personne inscrite !
Une fois inscrit sur le site Internet, rien ne nous engage à quoi que ce soit : on reçoit des demandes d’hébergement que l’on peut refuser, et l’on peut rechercher et contacter les membres susceptibles de nous héberger lors de nos déplacements. Remarquons qu’il est possible de souhaiter juste rencontrer des voyageurs autour d’un verre donc il n’est pas obligatoire de recevoir des voyageurs pour avoir accès au réseau social, le couchsurfing ne repose pas sur la réciprocité.
Au niveau de la sécurité des échanges, CouchSurfing, souhaite mettre en valeur la rencontre de gens qui ne s'étaient jamais rencontrés auparavant. Parce qu’il est vrai qu’il existe un risque de problème entre participant. Il existe donc plusieurs niveaux de sécurisation :
- la connaissance de la véritable identité et adresse des membres
- la constitution d'un réseau d'amis affichant des commentaires sur les uns et les autres
- un système de recommandation appelé « cautionnement » (des membres pour lesquels d'autres membres se sont portés caution en recommandent d'autres à leur tour).
II-Origine du Couch surfing
Lors d'un voyage en Islande, en 1999, Casey Fenton contacte par liste de diffusion des étudiants de l'université de Reykjavik pour demander à être gracieusement hébergé, avec l'espoir de pouvoir rencontrer des habitants de la région. Il reçoit alors un nombre impressionnant de réponses positives et cela le convainc de créer un réseau avec une autre approche du voyage : plus centré sur l’humain. En 2004, il créé donc l'association CouchSurfing avec Daniel Hoffer, Sebastian Le Tuan et Leonardo Bassani da Silveira.
Le principe de créer un réseau d’hébergement gratuit chez l’habitant n’est pas réellement nouveau, puisque dès 1949, l’ONG Servas International en a fait un de ses buts principaux, et a dû vraisemblablement éditer sur papier des catalogues d’adresse pendant de nombreuses années. Le même processus de diversification se manifeste dans le secteur de l’hébergement en ligne avec ses nombreuses cybercommunautés de voyage telles que Servas, Hospitality Club et Globalfreeloaders.
Notons aussi que le concept est proche de celui des WWOOF, qui est un service de travailleurs volontaires dans des fermes bio. Celui-ci n’inclut cependant pas la gratuité de CouchSurfing puisqu’un travail, même bénévole, est demandé.
III-L’impact du CouchSurfing
Comme les touristes ordinaires, les couchsurfers font fonctionner l’industrie parce qu’ils voyagent en empruntant les modes de transport habituels. Ils partagent souvent le transport, surtout lorsqu’ils se déplacent en voiture.
Le CouchSurfing Project se développe très bien. Cette communauté virtuelle rassemble 256 791 couchsurfeurs répartis dans 27 228 villes de 218 pays, et parlant 1 075 langues. En France, nous sommes 16 320, Paris étant la troisième ville du monde par son nombre de couchsurfeurs avec près de 4 000 membres, après Montréal et Londres ! Ces chiffres doivent cependant être nuancés dans la mesure où l'inscription au site n'oblige pas à « héberger » ou à « surfer ». Il est ainsi tout à fait possible de s'inscrire à CouchSurfing et de ne participer que
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