Le Budget De L'Etat, Instrument De Politique économique
Documents Gratuits : Le Budget De L'Etat, Instrument De Politique économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar BRUNET • 25 Février 2013 • 854 Mots (4 Pages) • 2 161 Vues
Le budget de l’Etat, instrument de politique économique
Les politiques d’inspiration keynésienne ont permis d’assurer une croissance équilibrée pendant la période « des 30 glorieuses » mais à partir du milieu des années 1970 cette thérapie a montré ses limites dans des économies de plus en plus internationalisées.
Les effets de la mondialisation avec un régime de croissance faible ont réduit les marges de manœuvre des gouvernements concomitamment aux controverses sur l’efficacité des politiques budgétaires.
Contesté comme instrument de stabilisation conjoncturelle dans le contexte actuel, le budget de l’Etat reste malgré tout un instrument de politique structurelle toujours d’actualité.
I. Budget de l’Etat : un instrument de stabilisation conjoncturelle contesté
1. Les effets limités de la relance de l’activité économique dans dés économies ouvertes (économie pour laquelle le commerce international avec les autres pays se fait librement et prend une part importante dans le produit intérieur brut du pays)
a. Le solde du budget de l’Etat comme moyen d’action sur la conjoncture
Période de sous-emploi : le gouvernement relance l’activité par le déficit
Période de surchauffe économique : recherche de l’excédent contre l’inflation
In fine l’objectif est de retrouver un équilibre ou un excédent budgétaire à la fin du cycle économique
Une relance par le haut (augmenter les dépenses de l’Etat avec un niveau de recettes fiscales inchangées) produit des effets immédiats alors que la baisse des impôts (déficit par le bas en maintenant un niveau de dépenses identiques) ne se fait sentir qu’avec un temps de retard sur le montant des dépenses des ménages.
b. L’échec des politiques keynésiennes depuis 1973
Bon nombre de gouvernements occidentaux répondirent à la crise de cette décennie par des politiques de relance budgétaire (Chirac en 1975, Mauroy en 1981) mais ces politiques furent très vite abandonnées pour cause de résultats insatisfaisants : faible création d’emplois, inflation forte, déséquilibre extérieur important
2. Les politiques de relance keynésienne contestées
a. Augmentation des dépenses publiques au détriment des dépenses privées
Le déficit budgétaire fiancé par emprunts induit une augmentation des fonds prêtables sur le marché financier donc une élévation des taux d’intérêt susceptible d’évincer la consommation et l’investissement privé.
b. Impossibilité du financement monétaire du déficit budgétaire
Robert Barro dans la continuation de Ricardo soutient que l’augmentation des dépenses publiques n’a aucun effet sur l’activité économique quelque soit son mode de financement (impôt, emprunt, création monétaire)
Si le déficit est financé par l’emprunt, les agents économiques anticipent le fait que la charge de la dette publique va s’élever dans le futur ; ils vont donc diminuer leur consommation pour accroitre leur épargne.
Si le déficit est financé par la création monétaire, il y aura anticipation d’une reprise de l’inflation, diminution de la valeur de leur encaisse réelle c'est-à-dire
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