Le Brésil Et Les Firmes Multinationales
Note de Recherches : Le Brésil Et Les Firmes Multinationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie56 • 15 Janvier 2015 • 1 208 Mots (5 Pages) • 716 Vues
Synthèse sur le cas n°10 : Le Brésil et les firmes multinationales.
Le Brésil, immense pays de plus de 8 500 000 km² pour 193 millions d’habitants, attire de plus en plus l’attention. En effet, ce pays figure parmi les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), une association de pays émergents figurant parmi les plus riches. Poussé chaque jour un peu plus à exporter ses productions dans le monde par ses entreprises nationales de plus en plus développées et compétentes, le Brésil est également devenu une terre attrayante pour les capitaux étrangers. Dans ce contexte, nous pouvons être amenés à nous demander : dans quelle mesure les Investissements Directs à l’étranger (IDE) des pays en développement comme le Brésil (ou PED) ont-ils évolué ? Afin d’y répondre, nous dresserons dans un premier temps le panorama des IDE (au niveau mondial et au niveau du Brésil), puis nous aborderons les avantages et les limites de l’implantation au Brésil, et nous verrons en dernier lieu les enjeux des IDE pour les pays d’accueil et les pays d’origine.
Les IDE ( ou Investissements Directs à l’étranger ) sont par définition des mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer un contrôle sur la gestion d’une entreprise étrangère. Dans un contexte de mondialisation affirmé, la tendance globale des flux d’IDE est à la hausse. Après une chute vertigineuse lors de la crise économique mondiale de 2008, le redressement semble réellement s’être enclenché. En effet, on observe que ces flux s’établissaient en 2010 à 1240 milliards de dollars (-15% par rapport à 2007) contre 1180 l’année suivant le début de la crise. Tendance à la hausse qui se confirme par les prévisionnistes qui affirment qu’en 2011, les IDE devraient retrouver leur niveau d’avant crise. Dans le panorama global de ces flux, on observe néanmoins un nouvel aspect intéressant, puisque les pays en développement (PED) et les pays en transition (PET) représentent la moitié des flux mondiaux d’IDE, ce qui nous pousse à constater que ces pays ont gagné en importance, tant sur l’aspect bénéficiaires que l’aspect investisseurs (+ 63 milliards d’euros pour les entrées d’IDE et + 57 milliards d’euros pour les sorties.) La plus forte hausse de ces flux (avec + 56%) est observée pour l’Amérique du Sud, et plus particulièrement pour le Brésil, qui joue un rôle prépondérant dans cette hausse. Le facteur principal de cet essor du Brésil, ce sont les multiples fusions-acquisitions réalisées par les firmes Brésiliennes mais aussi l’importance de ses firmes multinationales. Une firme multi nationale se définit comme une entreprise étant implantée dans différents pays par l’intermédiaire de filiales et qui produit des effets dans plusieurs économies. En ce qui concerne le Brésil, ses deux plus importantes sont « Companhia Vale do Rio Doce » et « Petrobas SA », respectivement spécialisées dans les secteurs des mines/minéraux et du pétrole/gaz Pays émergent (PE), le Brésil a su profiter des tendances du marché pour se hisser en quatrième position en matière d’investisseur mondial (des PE) en doublant quasiment ses investissements entre 2009 et 2010 (passage de 26 à 48,5 milliards de dollars). Malgré sa belle position en matière d’investissements, son point fort reste son aspect de destinataire de flux d’IDE, puisqu’il devient le leader de l’Amérique Latine, et que son rang à l’échelle mondiale ne cesse de croître. Aussi, les divers flux d’IDE du Brésil constituent pour le pays une véritable forme de richesse et un axe important de développement qui semble se pérenniser.
Le développement des IDE à destination du Brésil possède pour les
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