La société à responsabilité limitée
Cours : La société à responsabilité limitée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amal • 11 Juin 2013 • Cours • 541 Mots (3 Pages) • 688 Vues
La société à responsabilité limitée
Une société à responsabilité limitée ou SARL est une forme de société intermédiaire : sur le plan juridique, elle est considérée comme une société de capitaux, mais par certains aspects elle se rapproche d’une société de personnes.
Il s’agit d’une société commerciale où la responsabilité des associés est limitée aux apports. Mais elle présente également des caractéristiques de la société de personnes puisque les parts détenues dans le capital ne sont pas librement cessibles sans accord de tous ou partie des associés.
Ce type de société peut se décliner sous diverses formes, selon l'activité exercée et les associés concernés : la SARL à capital variable, la SARL de presse ou la SARL de famille (composée des membres d'une même famille).
Elle ne doit pas être confondue avec l’EURL (l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) qui compte un seul associé
La société anonyme (SA)
C’est une société de capitaux comptant au moins sept associés et un capital minimum de 37 000 Euros, libérable (à payer) pour moitié lors de la création, et le reste sur cinq ans. Elle comprend une assemblée générale des actionnaires qui nomment les administrateurs (3 minimums), et un conseil d’administration qui désigne parmi ses membres le dirigeant (président directeur général) et un ou plusieurs directeurs généraux.
Au niveau juridique
Avantages : la responsabilité des associés et des actionnaires à l’égard des dettes sociales est limitée au montant de leurs apports dans le capital. Les actions sont facilement négociables et cessibles, les actionnaires peuvent entrer ou quitter aisément la société sans payer de droits d’enregistrement.
Inconvénients : il faut un nombre important d’associés et un gros capital de départ. Les formalités de constitution et de fonctionnement sont assez lourdes, et la société doit avoir recours à un commissaire aux comptes. En cas de faute de gestion, les administrateurs peuvent être tenus responsables des dettes sociales sur leurs biens personnels.
Au niveau fiscal
Les bénéfices de la société sont soumis à l’impôt sur les sociétés (taux de base : 34,33 %).
Avantages : les rémunérations du PDG et des directeurs généraux sont déductibles du bénéfice imposable, et elles bénéficient du régime fiscal des salariés.
Inconvénients : les dividendes distribués sont imposés sur le revenu de chacun des actionnaires qui disposent cependant d’un avoir fiscal.
Au niveau social
Le PDG et les directeurs généraux ont le statut de salariés (quelle que soit leur participation au capital) et sont affiliés au régime général des salariés, à l’exception du régime chômage.
Conclusion
Cette structure est réservée aux gros projets ou du moins à ceux qui nécessitent des capitaux importants, et qui sont susceptibles de séduire et de convaincre au moins sept actionnaires. Sa création nécessite
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