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La production

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Par   •  26 Mars 2017  •  Cours  •  4 433 Mots (18 Pages)  •  631 Vues

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La production

  1. La production : généralités
  1. Définition de la production :
  • La production désigne l’activité de création de biens et services propres à satisfaire les besoins individuels ou collectifs.
  • Tous les biens et une partie des services (par exemple : les services bancaires ou la publicité) peuvent être vendus sur un marché contre un prix : on les dits alors marchands
  • Les autres services, fournis gratuitement (ou presque), sont qualifiés de services non marchands (enseignement public, santé publique, sécurité, défense nationale, justice, etc.)

Production de biens et services par le secteur privé

Production

marchande

Production de biens et services privatifs par le secteur public (. RAM, OCP, ONCF, ONE, GDF, EDF,…etc.)

Production de services collectifs par le secteur public (missions de service public. Santé publique, etc.)

Production

non marchande

  1. Production marchande et production non marchande :
  • Production marchande : production susceptible de s’échanger sur un marché à un prix tel que l’on puisse considérer qu’il vise au moins à couvrir les coûts de production. Le prix peut, selon les cas, s’appeler redevance, péage, droit, cotisation volontaire…
  • Production non marchande : satisfait des besoins en dehors du marché (besoins de sécurité, d’enseignement, de culture, de recherche…) grâce à l’intervention des administrations (publiques ou privées).
  • La production marchande satisfait des besoins individuels ou privatifs, la production non marchande répond à des besoins collectifs.

Production marchande

Production non marchande

Les

acteurs

Tous les secteurs institutionnels à l’exception des administrations, ont une activité de production marchande.

Les administrations fournissent à la collectivité des services non marchands

Les

champs

Tous les biens sont, par convention, considérés comme marchands. Les services marchands sont ceux qui font l’objet de transactions.

la production non marchande regroupe l’ensemble des services fournis à titre gratuit ou quasi gratuit.

Les

évaluations

La production marchande est évaluée au prix du marché.

La production non marchande est conventionnellement mesurée par l’ensemble des coûts de production.

  1. Les facteurs de production : travail et capital

On distingue habituellement deux facteurs principaux : le facteur travail  et le facteur capital.

  1. Le facteur travail :
  1. Définition :

En économie, le travail est une activité humaine rémunérée (ce qui exclut le travail bénévole ou non rémunéré) qui a pour objet la production de biens et services. Il s’oppose au loisir. Il constitue, comme le capital, ce que les économistes appellent un « facteur de production ». Toutefois, ce travail n’est pas homogène, il présente des caractéristiques qui sont à la fois :

  • quantitatives : quelle est la quantité de travail disponible ? Quelle est la répartition entre les sexes, les  classes d’âge, la nationalité ?
  • qualitatives : comment les qualifications évoluent-elles ? Quels sont les métiers d’avenir ?...

Croissance, emploi et démographie

  • Le refus de voir…

Le lien entre croissance et création d’emplois est reconnu par tous les économistes. [...] Très rares sont ceux qui rapprochent croissance économique, création d’emplois et dynamique démographique. Les économistes « refusent de voir » ce lien, comme le disait Alfred Sauvy. [...]

  • L’exemple des « trente glorieuses »

Pourtant, les « trente glorieuses » et le baby-boom sont allés de pair. Et la dynamique économique des Etats-Unis par rapport à l’Europe s’explique sans doute par l’innovation mais aussi par une meilleure santé démographique : depuis vingt ans, le taux de fécondité y est en moyenne de 2 enfants par femme contre 1.5 en Europe. La population des Etats-Unis, du fait aussi d’importants flux migratoires, continue d’augmenter fortement alors que celle de l’Europe stagne. Or de troublantes corrélations montrent que les pays industrialisés, qui ont le plus créé d’emplois et réduit le chômage, sont aussi ceux où la population a augmenté le plus massivement. Il est donc illusoire de croire que tout va s’arranger après l’an 2000 du fait de la baisse de la population active en Europe. [...]

  • L’exemple américain et le contre-exemple européen

Il y a un lien quasi exponentiel entre la dynamique démographique et la création d’emplois. Ainsi, les Etats-Unis et le Japon, les deux pays qui ont créé le plus d’emplois (respectivement +45 % et + 26 % d’emplois nouveaux), sont aussi les pays où la population a le plus augmenté en valeur relative (respectivement + 24 % et + 13 %).

A l’inverse, les cinq principaux pays européens se caractérisent dans leur ensemble par une faible dynamique démographique et par le peu de créations d’emplois : leur population augmente modérément (+ 7 %) et les emplois progressent deux fois moins vite (+ 3%). [...]

  • Le rôle de la demande

Les chercheurs considèrent toujours la croissance économique comme un phénomène exogène, lié au progrès technique, au mieux stimulé par les conditions de l’offre sur les marchés comme si la demande était toujours là, prête à bondir. Pourtant, le principal marché de l’Europe, c’est l’Europe : elle consomme 93% de ce qu’elle produit.

Son vieillissement accéléré ne devrait guère stimuler la croissance car, pour investir et consommer, il faut avoir confiance en l’avenir et besoin de s’équiper. [...]

Michel Goder, Le Monde, 8 février 2000.

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