La crise des subprimes
Thèse : La crise des subprimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Novembre 2013 • Thèse • 1 104 Mots (5 Pages) • 819 Vues
Tarik KASBAOUI, Enseignant-chercheur à la Faculté Polydisciplinaire El Jadida, Université Chouaib Doukkali.
Responsable d’une équipe de laboratoire des Economie de l’Immatériel et du Territoire ». Membre associé de deux
laboratoires GREL (Groupe de Recherche sur les Economies Locales) –Université du Littoral- et CERIFE (Centre
Régional sur l'internationalisation des Firmes, la Formation et l'Emploi) –Université Aix Marseille III-.
Tél. : 00 212 661.24.23.03 E-mail : tarik_kasbaoui@yahoo.fr
Adresse : Lot. Nezha, Rue 7, N° 148
Ain Sebaâ CASABLANCA (Maroc)
Résumé
Le contexte à l’origine de la crise financière internationale a largement été développé. La crise financière qui couvait
depuis plusieurs mois aux Etats-Unis a fini par éclater au grand jour pour atteindre les principales places financières
mondiales. Si les mécanismes économiques et financiers qui ont conduit à cette crise tout à fait surprenante de par sa
soudaineté, son ampleur et sa propagation rapide à travers le monde, apparaissent aujourd’hui relativement bien
identifiés, ses répercussions immédiates et à terme sur l’activité et les échanges demeurent encore entachées de fortes
incertitudes et suscitent beaucoup d’appréhensions.
La crise actuelle n’est pas une crise financière classique, mais une crise du secteur “bancassurance”
mondial, aujourd’hui à la limite de s’effondrer car mité par une épidémie de “créances toxiques”. Cette situation ne
peut pas ne pas avoir de répercussions sur le secteur “bancassurance” marocain, de par ses relations de maisons
mères à filiales, ou tout simplement de prêteur à emprunteur face au système mondial ; d’où une très probable
restriction des conditions de crédit au Maroc en 2009, qui aura un impact direct sur l’activité des ménages et des
entreprises.
Parallèlement, dans la mesure où les marchés mondiaux sont aujourd’hui en repli, cela se répercutera
forcément sur les marchés marocains, notamment l’immobilier bâti et la Bourse de Casablanca, qui vont être
désormais pour quelque temps orientés à la baisse.
Pour les pays émergents qui dépendent des ressources extérieures et dont la position extérieure est fragile,
l’impact est direct et immédiat. L’ensemble des pays émergents pâtiront, à différents degrés, du ralentissement de la
demande extérieure émanant des pays développés.
Le Maroc a une position extérieure solide. Il dépend faiblement des ressources en devises. Cette dépendance
marginale des agents économiques vis-à-vis des financements extérieurs grâce au développement des marchés de
capitaux domestiques. Les réformes initiées par le Gouvernement ont renforcé la résilience de l’économie et sa
capacité à faire face aux chocs. Rapport du FMI a précisé que : « La performance économique récente du Maroc est
favorable grâce à une économie plus diversifiée, une situation budgétaire consolidée et un secteur financier solide,
le Maroc est bien positionné pour poursuivre son développement malgré la conjoncture mondiale difficile ». Rapport
du FMI a confirmé également que : « le secteur financier est capable de résister aux chocs ,… stable,
convenablement capitalisé et rentable.. ». L’octroi du « Statut Avancé » au Maroc témoigne de la confiance de ses
partenaires.
Plus grande résilience de l’économie marocaine face au choc des matières premières. Les fondamentaux de
l’économie demeurent solides en 2008. Les indicateurs conjoncturels restent bien orientés et la dynamique
économique résorbe les effets de la crise en 2008. Les effets limités de la crise sur l’économie marocaine en 2009
sont le ralentissement des exportations; le tassement des recettes touristiques; la faible évolution des transferts des
MRE et la quasi-stagnation des IDE. Ces effets négatifs sont contrebalancés par la vigueur de la demande intérieure
qui demeure le principal moteur de la croissance et la baisse du cours du pétrole qui devrait se situer à 70$/baril en
2009.
Le Maroc dispose toutefois d’un atout particulier et spécial, paradoxalement lié à sa fermeture financière : le
fait que le dirham fasse l’objet d’un strict contrôle des changes protège ainsi
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