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La crise des subprimes

Mémoire : La crise des subprimes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2013  •  833 Mots (4 Pages)  •  808 Vues

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II. La transformation en crise systémique

En quelques semaines, cette crise s’est propagée à l’ensemble des marchés et systèmes bancaires mondiaux. Cette crise d’abord locale a été capable d’impacter toute la planète grâce à l’enchevêtrement des établissements bancaires et des marchés. En effet des titres contenant des « subprimes » étaient négociés sur tous les marchés mondiaux.

A. Une crise de liquidité

Ces crédits « subprimes » à risque ont été associés à des crédits sains grâce au système de la titrisation et négociés sur les marchés financiers. Ces produits structurés étaient d’une extrême complexité et donc difficile à comprendre pour un investisseur normal. Ils ont alors fait l’objet d’une notation réalisée par des agences spécialisées. Leur note a d’abord été élevée puisque la majorité des crédits de chaque produit structuré étaient sûr et donc fortement demandé sur les marchés, mais lors de la crise des subprimes et le défaut de ces crédits, leur note a brusquement chuté provoquant un logique mouvement de défiance vis-à-vis de ces titres. Leurs valeurs ont naturellement fortement chutés en bourse, mettant en difficultés tous les établissements qui ont investis dedans. La difficulté à estimer précisément leurs valeurs, et les normes comptables qui obligent à provisionner fortement ces dépréciations d’actifs, ont aggravé les bilans de ces établissements financiers.

De plus ces derniers avaient investi massivement dans ces agences de crédits « subprimes » car elles s’étaient avérées être de véritable mines d’or tant que le marché de l’immobilier se portait bien. Mais lors de la crise de l’été 2007, les fonds investis ont perdu pratiquement toute leur valeur, entrainant une importante dépréciation des actifs de ces banques.

Ceci a provoqué une contagion entre établissements financiers. En effet ils sont tous reliés entre eux par l’intermédiaire d’accords financiers. Les incertitudes quand à la possession ou non d’actifs à risque par ces établissement à entrainé une véritable crise de confiance au sein du système bancaire. Les banques ayant un excédant de capitaux refusant de prêter de l’argent à celles en manque. Le marché interbancaire est le moyen traditionnel de financement des banques, celles-ci empruntent en général à échéance de trois mois et le taux d’intérêt est en moyenne supérieur de 0.15 à 0.20% au taux directeur de la banque centrale qui est considéré comme le taux sans risque. Cette différence de taux est appelé prime de risque. Mais la confiance entre banques ayant disparue, cette différence a explosée passant à plus de 4%. C’est à ce moment là que l’on parle de crise de liquidité. Ces établissements ne trouvant plus les moyens de financer leurs activités et notamment les « SIV », ces véhicules financiers qui empruntaient à court terme à des taux faibles pour lever des fonds à long terme prêté à des taux plus élevé dégageant une marge d’intérêt.

Pour se financer, les banques ont alors du vendre massivement leurs actifs, ce qui a provoqué une chute des valeurs sur les marchés financiers et une crise boursière. L’effondrement de deux hedge funds de Bear Stearns le 18 juillet 2007 annonce le début de la crise, mais

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