La consommation des jeunes de moins de 30 ans
Commentaire de texte : La consommation des jeunes de moins de 30 ans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sasouu7 • 20 Décembre 2014 • Commentaire de texte • 449 Mots (2 Pages) • 849 Vues
Objet d’étude n°1
La consommation des jeunes de moins de 30 ans
Problématique
La consommation, au sens économique du terme, c'est l'action d'utiliser ou de détruire, immédiatement ou progressivement, des biens et des services dans le but de satisfaire un besoin.
I) La consommation maligne des jeunes
Avec la crise, les jeunes réduisent leurs dépenses d’alimentation et d’habillement et privilégient le low cost, les objets recyclés, la location, le covoiturage. En plus d’être durement frappés par le chômage, les jeunes font face à des situations professionnelles instables et à des difficultés pour se loger, un contexte qui les contraint à devenir des consommateurs stratèges privilégiant les soldes ou les offres low cost. Les jeunes connaissent un fort taux de chômage, qui dépasse 22% pour les 18-24 ans, contre 9,6% «seulement» pour l’ensemble des actifs. Un chiffre qui n’est même pas loin de doubler, à 39%, lorsque l’on se concentre sur ceux ayant fini leur formation initiale depuis moins d’un an.
Décrocher un emploi, à cet âge, n’est pas pour autant gage de stabilité. Confrontés à des contrats précaires, les jeunes sont obligés de changer fréquemment d’employeurs avant de parvenir à un emploi durable. Entre 15 et 24 ans, moins d’un jeune actif sur deux est titulaire d’un CDI, alors qu’ils étaient plus de 60% au début des années 90. Dans le même temps, les dépenses d’habitation pèsent de plus en plus lourd dans leur budget, notamment à cause de la flambée des prix de l’immobilier depuis 2002. Les 18-29 ans y consacrent en moyenne 6.037 euros par an (environ 500€ par mois). Plus étonnant, ce montant est plus élevé que pour le reste de la population, qui dépense «seulement» 4261 euros par an pour se loger.
Au final, les jeunes de 18-29 ans disposent de revenus en moyenne plus faibles que ceux de leurs parents au même âge, alors que leur niveau moyen de diplôme a nettement augmenté, résume l’étude. Une situation délicate à gérer pour eux, puisque à l’inverse, leur désir de consommation est devenu plus important que dans les générations précédentes. Ils ont donc du développer, en réaction à ces contraintes économiques fortes, des stratégies de consommation spécifiques.
En premier lieu, celles-ci s’appuient sur une restriction des dépenses sur les postes de base, comme l’alimentation et l’habillement. Ensuite, ils ciblent les «bonnes affaires», privilégiant les achats en soldes, les promotions, la comparaison des prix, ou les offres low cost. Enfin, ils maîtrisent pour y parvenir différents outils et canaux à leur disposition, comme internet, le marché de l’occasion ou le hard discount. Ces habitudes amèneront les jeunes à développer de nouvelles formes de consommation. «Le covoiturage, l’auto-partage, le développement des secondes vies des objets, la location, les achats groupés» devraient ainsi gagner du terrain.
http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/avec-la-crise-les-jeunes-consomment-malin-1178/
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