La ballade des pendus

François VILLON : L'Epithaphe Villon

ou la Ballade des Pendus 1489

Introduction :

François Villon est le plus emblématique poète du Moyen-Age.  C'est un malfaiteur, il a mené aussi bien une vie de poète que de bandit. Il a été emprisonnée plusieurs fois pour des rixes à la cour, il a blessé ou tuée des personnes. Il a été poète de cour de Charles d'Orléans. En 1462, il se retrouve incarcérée après une rixe. Il écrira alors la Ballade des pendus pendant cet emprisonnement en attendant d'être pendu. Cette ballade a été mise en musique par Georges Brassens. L'épitaphe Villon ou la Ballade des pendus est ainsi consiéré comme le testament du poète.

Notre étude se porte ainsi sur la Ballade des pendus que je vais vous lire à présent.

LECTURE

 On peut donc se demander comment le poète parvient t-il à faire de son poème une leçon de vie pour ses comtemporains ? Afin de répondre à cette questionje vais vous présentez dans un premier temps le discours lyrique des pendus avant d'analyser une leçon de vie, qui est  l'exhortation à vivre en respectant la religion.

Le discours des pendus exprime des émotions personnelles intenses.

Tout d'abord, le poète expose le discours des squelettes.

En effet, c'est un discours où s'exprime plusieurs voix en commun « nous » v 8 18 19 « notre » v9, ce sont des voix mutilples donc un seul cœur.

Ce poème donne la parole à cex qui ne peuvent pas l'avoir dans la réalité, on appelle ceci une proposée.

Ils s'adressent aux autres au présent de l'indicatif « nous vivez » v1, au présent de l'impératif  « en aura »v4 et au passé composé « nous a débués »v.21, ces présent d'énoncitations permettent exprimer ce que pense le poète au moment où il écrit.

Ils s'adressent à tous « vous nous voyez » v5

On voit que ce sont des morts « quoiques fumes occis » v12

On peut également voir qu'ils sont transis, ils ont franchis la limite du monde des vivants (Terre) et l'au-delà.

On voit que ce sont des pendus « attachés »v5

Nous avons également un lien de connivence entre squelette et humains « frères humains »v1

Les squelettes interpellent les vivants, nous avons un apostrophe dirct voire brutale envers les vivants.

En revenche dans la dernière strophe ils s'adressent à Jésus : c'est une supplique.

Les squelettent expriment leurs soufrance à travers ce poème. Ils expriment leurs souffrances physiques avec une allitération en [e] « attéchés » v5, « dévorées »v24 par des oiseaux « pies, corbeaux » v,23. Ils sont aggrésés.

La chair est détruite « barbes arrachées » allitération en [r]. L'allitération en [r] imite les coups de becs des oiseaux qu'on reçu les squelettes. Nous avons une harmonie imitative, c'est une imitation d'un bruit naturel.

La souffrance est également exprimée par une agression des éléments naturels, le vent les balances dans le vide dans un mouvement incessant, « charrie »v27 dans un rythme binaire « puis ça, puis là »v26 puis indique l'aller et le retour renforcée par une allitération en [a].

Ils sont soummis aux éléments naturels : « la pluie nous a débués et lavés » v.21, le COD subit l'action des sujets.

« A son plaisir » v.27 exprime une impossiblilité de lutter contre la volonté du vent qui les charrie.

Ils sont tourmentés par tous les éléments.

Ils expriment leurs souffrance par le refrain de la musicalité au vers 10 20 30 « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre »

La ballade, forme médiévale du Moyen Age, possède une structure musicale.

Dans un premier temps, la ballade a une structure musicale : les 3 premières strophes sont des dizains de décassylabes on a donc des strophes carrées qui mettent en avant une certaine régularité dans le poème, elle est caractéristique de la ballade. La dernière strophe s'appelle un envoi,elle comporte la moitié de vers que les autres qui va produir un effet de rythme musicale, il donne un certain rythme, cependant nous avont un effet de manque avec 5 vers en moins, c'est un quintile, le message envoyé est dans la dernière strophe.

Le refrain « mais priez dieux que tous nous veuille absoudre » montre la douleur qui revient en cycle. C'est une douleur lancinante

On retrouve les mêmes sons dans chaque dizains.

Le poème fonctionne sur peu de rimes ababbccdcd pour les dizains et pour le quintile bbdbd ce qui renforce la musicalité.

Dans le poème les sons en [i], exprime le son de plainte et les sons en [oudre], énoncent des sons non agréables.

Ainsi à travers de ce discours, nous remarquons qu'ils se plaignent mais incite les comtemporains à respecter la religion.

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